Les passages les plus intenses sont ceux de plus grande activité physique, où les corps "flottent" dans l'espace dans des figures très graphiques ou au contraire très floues et troublantes. Dans le premier cas on songe au film 2001 Odyssée de l'espace de Stanley Kubrick, ou à la conquête spatiale, dans le second à des tableaux de Francis Bacon. Pas de musique ou de bande son, mais le bruit du matériel et les respirations des protagonistes. Les moments de répit sont faibles.
Cette proposition, respectable, qui travaille essentiellement sur des mouvements répétitifs, devrait approfondir sa recherche corporelle — en grande partie en retravaillant les pauses — et régler (c'est-à-dire faire disparaître) ce que l'on ne peut s'empêcher de nommer un narcissisme pour le moins gênant.
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À VENIRGiant City, Mette Ingvartsen et Jefta van Dinther, du 18 au 20 novembre 20h30, Théâtre de la cité internationale, avec le festival d'Automne. En savoir +
▼ Seize secondes de It's in the air
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