samedi 28 mai 2011

vendredi 27 mai 2011

Nomination de Thomas Lebrun à la direction du Centre Chorégraphique National de Tours

Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture et de la Communication, annonce la nomination de Thomas Lebrun à la direction du Centre chorégraphique national de Tours.

En accord avec la ville de Tours, la région Centre et le département d’Indre-et-Loire, Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture et de la Communication, annonce la nomination de Thomas Lebrun à la direction du Centre chorégraphique national de Tours.

Chorégraphe et interprète, Thomas Lebrun a notamment dansé pour les chorégraphes Bernard Glandier, Daniel Larrieu, Christine Bastin, Christine Jouve, avant de fonder la compagnie Illico en 2000. Son écriture allie une danse précise à une théâtralité affirmée.

Depuis 2005 il  a été artiste associé au Centre de développement chorégraphique - Danse à Lille, s’impliquant pleinement dans ses activités à destination des publics. Ses productions ont été accompagnées avec constance par le festival des Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis.

Son projet pour le Centre chorégraphique national de Tours est guidé par l’affirmation de toutes les danses contemporaines et l’ouverture aux dialogues possibles entre la danse et la musique.

Il prendra ses fonctions de directeur au 1er janvier 2012, en succédant à Bernardo Montet.

Paris, le 27 mai 2011

▶ PRÉCISION Quatre chorégraphes demeuraient sur la short list : Thomas Lebrun,  Béatrice  Massin (danse baroque), José Montalvo et Robyn Orlin. Les deux derniers s'étant retirés, ne restaient plus finalement en liste que Thomas Lebrun et Béatrice Massin. 
▶ Nominations aux directions du CCN de Rillieux-la-Pape et du Ballet de Lorraine



mercredi 25 mai 2011

Danse : Les surprises de la saison 2011-2012

   RÉSUMÉ    Le Théâtre de la Ville manifeste un bel appétit, en allant de l'avant, quand la Maison de la Danse de Lyon, le Théâtre national de Chaillot et l'Opéra national de Paris reviennent sur leurs ouvertures passées à la modernité. 

  THÉÂTRE DE LA VILLE Paris

Emmanuel Demarcy-Mota présentait ce lundi 24 mai sa troisième saison comme directeur. Elle se déroulera du 5 septembre  2011 au 12 juillet 2012, en « flux continu », c'est-à-dire même pendant les  différentes vacances scolaires, avec 90 programmes, dont 26 en théâtre, 27 en danse et 36 en musique (du monde et classique), proposant 260.000 places.

Le thème de l'enfance sera abordé dans plusieurs créations, comme lors du dernier Festival de Cannes et du prochain Festival d'Avignon In. En danse, Boris Charmatz travaille avec 27 enfants et 9 danseurs professionnels dans enfant. Josette Baïz reprend des pièces de chorégraphes avec 23 enfants de 8 à 19 ans. En théâtre, le metteur en scène Arnaud Meunier crée avec 45 adolescents de trois lycées de Seine-Saint-Denis et 5 comédiens dans 11 septembre 2001. Le directeur du lieu, Emmanuel Demarcy-Mota, n'est pas en reste avec Bouli année zéro. Une programmation "Enfance et jeunesse" apparait même : 9 spectacles dans 5 théâtres parisiens.


PROGRAMMATION                                                www.theatredelaville-paris.com/
 Hans was Heiri, création de Martin Zimmermann et Dimitri de Perrot, Photo Augustin Rebetez
Sofian Jouini hip hop 3° prix Concours Danse élargie 2010
Simon Tanguy + Noé Soulier 2° et 1° prix Concours Danse élargie 2010
DV8 Lloyd Newson 
Boris Charmatz
François Verret
Lemi Ponifasio
Jérôme Bel Cédric Andrieux (au théâtre de la Cité internationale) + version courte > jeunes, Th. Abbesses
Robyn Orlin au 104, puis au Théâtre de la Ville
Merce Cunningham 2 programmes
Rachid Ouramdane
Israel Galván
Marie Chouinard
Christian Rizzo
Hofesh Shechter
Fabrice Lambert
Ambra Senatore Italie
Sébastien Ramirez & Hyun-Jung Wang
Pina Bausch
Anne Teresa De Keersmaeker
Peeping Tom
Faustin Linyekula, avec le Ballet de Lorraine
Savion Glover claquettes
Groupe Grenade - Josette Baïz (23 enfants de 8 à 19 ans) Chorégraphie (extraits) Jérôme Bel, Philippe Decouflé, Jean-Claude Gallotta, Michel Kelemenis, Jean-Christophe Maillot, Angelin Preljocaj
Danse élargie Concours 2°édition 16 & 17 juin

En catégorie Théâtre (on peut y voir plutôt du cirque et de la danse) Zimmermann & de Perrot
Théâtre Romeo Castellucci
Théâtre Bob Wilson avec le Berliner Ensemble
Théâtre Scali Delpeyrat Dance is a dirty job but somebodys got to do it Prix du public Concours Danse élargie 2010

AU SUJET DU CONCOURS DANSE ÉLARGIE > Le concours Danse élargie en photos

   MAISON DE LA DANSE Lyon




Guy Darmet et Dominique Hervieu, Photo Christian Ganet

Guy Darmet présentait toute la semaine du 9 mai, lors de sept rendez-vous avec le public, sa 32° et dernière saison (rappelons toutefois que le lieu a été fondé en 1980 par un collectif de jeunes chorégraphes — composé de Lucien Mars, Michel Hallet Eghayan,  Claude Decaillot,  Hugho Verreghia et Marie Zighéria — qui confia la direction artistique à Guy Darmet, avant que ce dernier ne s'autonomise du groupe). C'est lui qui a préféré nommer à sa succession (la très contestée) Dominique Hervieu, plutôt que de respecter le choix d'un jury dont c'était pourtant la responsabilité. La profession a protesté, à travers notamment une lettre ouverte envoyée au Ministre de la Culture et de la Communication, signée par des personnalités de la danse, par l'Association des centres chorégraphiques nationaux (ACCN), le réseau des centres de développement chorégraphique (CDC) et le Synavi (compagnies indépendantes). Par ailleurs, dans un communiqué distinct, le SYNDEAC qui regroupe près de 300 structures de spectacles subventionnées par l'Etat, a estimé que « le mépris affiché par les pouvoirs publics pour les procédures de nomination est préoccupant ».

Cette saison prend un sens particulier, condensant les coups de cœur de Guy Darmet et son idée de la danse.

On peut accepter l'idée d'une pluralité des goûts, et donc d'une pluralité des genres de spectacles proposés, mais remarquer aussi que certains "oublis" sont problématiques, pour manier l'euphémisme, d'autant plus quand ils sont massifs.

Ainsi, cette programmation de la Maison de la Danse de Lyon est fascinante dans sa capacité à ne pas proposer ce qui se fait de mieux. Ainsi, on ne verra pas sur scène les pièces de tous les chorégraphes suivants : Pina Bausch, Merce Cunningham, William Forsythe, Anne Teresa de Keersmaeker, Alain Platel, Jan Fabre, Meg Stuart, Robyn Orlin, Bob Wilson, Dominique Bagouet, Wim Vandekeybus, VA Wölf, Trisha Brown, Mathilde Monnier, Boris Charmatz, Michael Clark, Christian Rizzo, Marco Berrettini, Gisèle Vienne, Foofwa d'Imobilité, etc...

Ces choix manifestent une singulière défiance, sinon détestation, de la modernité, ce qui n'était pourtant  pas le cas les premières années de la Maison de la Danse.

PROGRAMMATION
 Hans was Heiri, création de Martin Zimmermann et Dimitri de Perrot, Photo Augustin Rebetez
En gras ce qui nous semble le plus intéressant (sans prétendre être exhaustif).
Compagnie Käfig - CCN [Centre Chorégraphique National] de Créteil - Mourad Merzouki, Aïcha M'Barek et Hafiz Dhaou (Lyon), Grupo Corpo (Brésil), Eugénie Rebetez (Suisse), Octopus de Philippe Decouflé, Lauréats 2010 Concours [re]connaissance, Concours [re]connaissance 2011, le cabaret transformiste de Chicos Mambo, Gaspard Delanoë - Yalda Younes - Israel Galván, Meryl Tankard (ancienne danseuse de Pina Bausch), Cie Balades qui remonte une pièce de 1989 de Bernard Glandier, Legend Lin Dance Theatre (Taïwan), la comédie musicale Un violon sur le toit, Herman Diephuis (France), Tap Dogs, Cie Stylistik (Clarisse Veaux & Abdou N'gom) + Anothaï Cie (Thô Anothaï), flamenco de Rafaela Carrasco, Michel Kelemenis (France), Barak Marshall (Israël), Cedar Lake (USA), Jesus Sevari (solo), soirée Tchaïkovski / Minkus avec les 55 danseurs du Ballet de l'Opéra de Perm, Davy Brun (Lyon), Orchestre national de Lyon (avec Marion Lévy), Zimmermann & de Perrot (Suisse), Danza Contemporanea de Cuba, Che... Malambô ! (le malambo est une danse nationale de l'Argentine), Brahim Bouchelaghem (France), le flamand Pieter Ampe et le portugais Guilherme Garrido, Maguy Marin, Cie Les Choses de rien (Boris Gibé, cirque), Thomas Lebrun (France), Carolyn Carlson - CCN [Centre Chorégraphique National] de Roubaix, Béjart Ballet Lausanne, Jeune Ballet du CNSMD de Lyon 


   THÉÂTRE NATIONAL DE CHAILLOT 
 
 http://theatre-chaillot.fr/


Présentation de la saison 2011-12 au public, salle Jean Vilar : de gauche à droite, Agnès Chemama (directrice du développement et des publics & conseillère à la programmation jeune public), Sylvaine Van den Esch (conseillère artistique), José Montalvo (directeur artistique) et Dominique Hervieu (directrice générale), Photo Fabien Rivière ©

Dominique Hervieu présentait le jeudi 12 mai sa dernière saison au Théâtre national de Chaillot, partant pour la direction de la Maison de la Danse de Lyon (José Montalvo reste à Chaillot). Devant une salle dont la moyenne d'âge dépassait les 60 ans, l'efficacité de son sourire, auquel les professionnels savent qu'il ne faut pas se fier, atteignait ses limites, entre rôle de Gentil Organisateur (ou Gentille Organisatrice) et abattage de Commercial. C'est Didier Deschamps, qui vient de la direction du Ballet de Lorraine, qui lui succédera le 1er juillet.

Du côté de la programmation artistique, dont 20 programmes de danse, Dominique Hervieu affirme « présenter un panorama très contrasté », où le « fil rouge de la saison » est « le rapport à la sensibilité », tout en précisant par ailleurs qu'elle n'aime pas dans la danse le « conceptuel » et le « radical ». Excluant le "conceptuel" de sa saison, elle ne peut prétendre proposer un panorama « très (sic) contrasté ». Il est possible aussi de trouver artificiel l'opposition absolue effectuée entre "sensibilité" et "conceptuel". À vrai dire il y a du bon et du mauvais dans les deux. Elle le saurait peut-être si elle avait passé plus de temps dans les salles, et moins dans un activisme excessif au sein du Conseil de la Création Artistique — création de Nicolas Sarkozy qui vient juste d'être dissous, et dont les résultats se révèlent minuscules. Mais il est vrai qu'elle a été récompensée par le pouvoir qui lui a attribué le grade de Chevalier de la Légion d'honneur, par un décret daté du 2 avril 2010 (Ici). Quant à sa valorisation de la « sensibilité », il faut quand même savoir qu'elle ne se prive pas, notamment, de remarques vachardes à des chorégraphes. Au nom de quelle sensibilité au juste ?

La programmation est assez terne, manifestant une absence de prise de risque flagrante. Les jeunes chorégraphes sont  peu soutenus. Le festival Anticodes prétendait y remédier en partie, mais il était assez fade. Conçu ailleurs (au Quartz de Brest), il en retenait étrangement, et pour l'essentiel, le moins intéressant. On regrettera aussi l'absence de hip hop.

Le Studio de 80 places ne sera pratiquement jamais mobilisé (seulement à trois reprises, dont deux pour des Centres Chorégraphiques Nationaux avec un solo et un duo, joués à 3 et 4 reprises, et 4 fois), et la salle Gémier de 418 places, pour la danse, peu (à quatre reprises respectivement 8, 3 et 4 fois, dont une pour les Hervieu-Montalvo, 21 fois). Quant à la salle Jean Vilar, de 1.200 places, elle sera  fermée au public, en tout, cinq mois et vingt jours (elle est fermée en juillet et en août, puis ouverte 9 jours en septembre, 8 en octobre, 16 en novembre, 15 en décembre, 17 en janvier, 10 en février, 14 en mars, 4 en avril, 9 en mai et 6 en juin). Combien de chorégraphes auraient pu présenter leurs travaux pendant cette période ? Comment en est-on arrivé là ?

La  pièce Lalala Gershwin de Montalvo-Hervieu bénéficie d'une longue série de 21 représentations. Très physique, on peut s'étonner qu'elle soit jouée à six reprises deux  fois dans une journée, ce qui met à rude épreuve les corps, et sans qu'un dispositif d'accompagnement de ces derniers ne soit mis en place (en clair, un excellent ostéopathe pour "retaper" les corps). Ne devrait-on pas interdire ce genre de pratique, ou imposer un  professionnel digne de ce nom ? 

Dominique Hervieu et José Montalvo auront réussi à affronter et surmonter la franche hostilité que leur nomination avait suscité dans une partie du personnel du théâtre, à assurer la difficile transition vers une programmation essentiellement consacrée à la danse, et atteindre des taux de fréquentation plutôt satisfaisants, semble-t-il. Des activités complémentaires comme des rencontres avec les artistes, des répétitions publiques, des conférences, auront permis au public de mieux appréhender la danse. 

Il appartiendra au nouveau directeur de miser sur de nouveaux talents, ce que l'ancienne direction aura été incapable de faire, de rétablir une plus grande pluralité des esthétiques proposées, d'élargir les publics par des séries de représentations plus longues, et de remonter le niveau artistique globalement assez faible de l'établissement pour le hisser enfin à un niveau digne d'un théâtre national. Apparaissant à la toute fin de la présentation de saison, Didier Deschamps a exposé trois points de son action : des séries de représentations plus longues, la mise en place de résidences d'artistes dans les murs de Chaillot, et un resserrement des liens entre Chaillot et le Centre National de la Danse (CND). Sur ce dernier point, il devra être vigilant et préserver l'exigence d'un désir pour mettre en place une programmation, contre une certaine logique d'empilement administratif des pièces (ou effet "bottin téléphonique") qui a cours au CND. Programmer c'est choisir, et pas proposer tout et n'importe quoi pour faire plaisir aux uns (Ministère de la Culture et de la Communication, Centres chorégraphiques) et aux autres.  

Trisha Brown, Photo DR

PROGRAMMATION  
R = Représentation/s
DANSE                        
Mikhail Baryshnikov Duo avec Anna Sinyakina OUVERTURE DE SAISON Choix du nouveau directeur (Dans le cadre du festival Les étés de la danse)
salle Jean Vilar 10R
Trisha Brown Les yeux et l'âme (première européenne), Opal Loop/Cloud Installation #72503 (1980), Watermotor (1978), et une création, salle Jean Vilar 1200 places 8R
Legend Lin Dance Theatre (Taïwan),
salle J. Vilar 2R 
William Forsythe Artifact (1984) par le Ballet Royal de Flandre, salle Jean Vilar 5R
William Forsythe Impressing the Czar (1988) par le Ballet Royal de Flandre, salle J. Vilar 5R
William Forsythe, une création avec sa compagnie, salle Jean Vilar 1200 places
3R
Richard Siegal (ex-Forsythe) et R&Sie(n) (architecture-design) dans le grand foyer,
3R
Russell Maliphant, une création salle Jean Vilar 1200 places
8R
Hervé Robbe - CCN Le Havre (duo),
le Studio 80 places 4R
Johanne Leighton - CCN de Belfort (solo), le Studio 80 places 3R
Carolyn Carlson - CCN de Roubaix, salle Jean Vilar 1200 places 3R
José Montalvo et Dominique Hervieu, Orphée (reprise) salle Jean Vilar 1200 places
6R
José Montalvo et Dominique Hervieu, Lalala Gershwin  (reprise) salle Gémier 418 places
21R
Thomas Lebrun, salle Gémier 418 places
3R
Saburo Teshigawara, salle Jean Vilar 1200 places
3R
Rosalba Torres Guerrero (danse)
et Lucas Racasse (vidéo) - les ballets C de la B, le Studio 4R
Koen Augustijnen, les ballets C de la B salle Gémier 418 places
4R
Jean-Claude Gallotta - CCN de Grenoble (Le Sacre du printemps (création), précédé de I. Tumulte et II. Pour Igor), salle Jean Vilar 1200 places
4R
Luc Petton, Swan (avec de véritables cygnes sur le plateau), salle Jean Vilar 1200 places
8R
Marion Lévy (jeune public), salle Gémier 418 places
12R
THÉÂTRE 
Patrice Thibaud [sous-Deschiens], salle Gémier 418 places 6R
Vincent Macaigne, salle Jean Vilar 1200 places 9R
Bertrand Bossard (jeune public), salle Gémier 418 places 12R
Dirk Roofthooft et Kris Defoort (théâtre/musique),  salle Gémier 418 places 8R
Marc Lainésalle Gémier 418 places 4R
Krzysztof Warlikowskisalle Jean Vilar 1200 places 6R
Wajdi Mouawad, Temps  salle Jean Vilar 1200 places 9R
CIRQUE
le Cirque Éloize  salle Jean Vilar 1200 places 26R
MAGIE 
Raphaël Navarro et Clément Debailleul  salle Gémier 418 places 6R


CHARGES FINANCIÈRES Source : Ministère du Budget, 2007
( SUBVENTION DE L'ÉTAT 2010 : 13 972 644 € )
Le tableau ci-dessous est intéressant car il montre, dans le cas des cinq théâtres nationaux,  la place de la masse salariale des personnels permanents, le coût de fonctionnement par jour, ainsi que la part de l'État dans le budget total.






 * Ce pourcentage ne prend pas en compte la masse salariale variable affectée aux spectacles et incluse budgétairement dans les dotations globalisées de l’activité artistique. Une majeure partie de ces crédits correspond à du personnel technique et artistique.

  OPÉRA NATIONAL DE PARIS                                     


Saison 2011-12 des ballets

Sur les 14 programmes de danse que présente l'Opéra national de Paris,  dont deux de l'école de danse, 9 relèvent de la danse classique et néo-classique (soit presque 65 %), 1 associe un chorégraphe classique à un chorégraphe moderne (un peu moins de 7 %), 1 ressorti de la danse moderne (idem), et 2 de ce que nous nommerons "la danse contemporaine classique" (un peu plus de 15 %), au sens où il s'agit d'une forme tellement sage et propre sur elle qu'il est permis de se demander si elle peut être encore qualifiée de danse contemporaine (et 1 présente les cours de l'école de danse de Nanterre). La pièce de Pina Bausch, Orphée et Eurydice. Opéra dansé, appartient ainsi à la fin de sa première période, néo-classique, où elle cherche encore son univers, avant la deuxième période, de 1975 à 1990, inouïe. Quant à Sasha Waltz, ses pièces oscillent selon les cas entre une véritable nécessité qui s'incarne dans une très belle organicité des corps et un formalisme sans urgence plutôt ennuyeux. C'est hélas le cas de ce Roméo et Juliette. ll s'agit en plus de reprises récentes (2005 pour le Bausch, et 2007 pour le Waltz). Où sont les créations ? Ainsi, on peut affirmer qu'il n'y a pas de danse contemporaine proprement dite cette saison à l'Opéra national de Paris. La profession et le Ministère de la Culture et de la Communication qui exerce une tutelle sur l'établissement doivent-ils laisser faire ? Pas sûr.

SUBVENTION DE L'ÉTAT 2010 Opéra national de Paris (dont école de danse de Nanterre) : 114 056 284 €

PROGRAMMATION
DANSE CLASSIQUE ET NÉO-CLASSIQUE
Serge Lifar + Alexei Ratmansky
Jean-Guillaume Bart
Rudolf Noureev, Cendrillon
Rudolf Noureev, La Bayadère
John Cranko
Ballet royal du Danemark
, Napoli. d'après August Bournonville
Kenneth MacMillan
Frederick Ashton
École de danse. Spectacle de l'école de danse (Violette Verdy, David Lichine, Nils Christe

▶ DANSE MODERNE
Tokyo Ballet > Maurice Béjart 
▶ DANSE MODERNE + DANSE NÉO-CLASSIQUE
Jerome Robbins + Mats Ek   
DANSE CONTEMPORAINE CLASSIQUE 
Pina Bausch, Orphée et Eurydice.Opéra dansé de Pina Bausch 1975
Sasha Waltz, Roméo et Juliette
▶ DIVERS
École de danse. Démonstrations de l'école de danse (présentation de cours)
Photo Christian Leiber/ONP