« Le sida a trente ans. Une histoire déjà longue et pourtant pas encore construite, tant les voix de ceux qui l'ont vécue dans leur chair ont été couvertes par un discours officiel. L'ambition de ce livre est de combler un trou de mémoire aussi vieux que cette épidémie (...).
[Les chercheurs] Janine Pierret et Philippe Artières ont construit ici un récit pluriel du sida, des années 1980 jusqu'à nous, rassemblant, coupant, réajustant des centaines d'entretiens inédits, conduits par des sociologues pendant ces trente années.
Structurés en quatre parties (la vie avant, l'émergence de l'épidémie, les premiers tests, les premiers traitements), les textes disent l'angoisse, l'annonce, le secret, l'accueil souvent maladroit, les discrimina-tions, les difficultés du quotidien, le désespoir mais aussi le désir de lutter, le refus de se faire confisquer sa voix, le retour progressif à la vie.
Au-delà de l'histoire de la maladie, c'est notre histoire contemporaine qui est ainsi relue, héritière de cette prise de parole sans précédent. »
Philippe Artières est historien et Janine Pierret sociologue biographie.
NOTRE AVIS Il ne faut pas s'arrêter à l'intimidante sinon inquiétante couverture noire. L'ensemble des témoignages recueillis parle bien sûr du sida, mais de beaucoup d'autres choses. L'ouvrage lutte à sa façon contre ce qu'il nomme l'« amnésie sociale considérable, qui depuis [la fin des années 1990] ne cesse d'être alimentée » et évoque « ce grand trou de mémoire » qu'il faudra un jour interroger. La profusion et l'acuité de toutes ces paroles est libérateur.
– Mémoires du sida. Récits de personnes atteintes (France, 1981-2012), Sous la direction de Philippe Artières et Janine Pierret, Éditions Bayard.
Date de parution : 04/10/2012, Code ISBN : 978-2-227-48302-6, N°EAN : 9782227483026, Format : 14,5 x 20,5 cm., 300 pages, 19 €.
[Les chercheurs] Janine Pierret et Philippe Artières ont construit ici un récit pluriel du sida, des années 1980 jusqu'à nous, rassemblant, coupant, réajustant des centaines d'entretiens inédits, conduits par des sociologues pendant ces trente années.
Structurés en quatre parties (la vie avant, l'émergence de l'épidémie, les premiers tests, les premiers traitements), les textes disent l'angoisse, l'annonce, le secret, l'accueil souvent maladroit, les discrimina-tions, les difficultés du quotidien, le désespoir mais aussi le désir de lutter, le refus de se faire confisquer sa voix, le retour progressif à la vie.
Au-delà de l'histoire de la maladie, c'est notre histoire contemporaine qui est ainsi relue, héritière de cette prise de parole sans précédent. »
Philippe Artières est historien et Janine Pierret sociologue biographie.
NOTRE AVIS Il ne faut pas s'arrêter à l'intimidante sinon inquiétante couverture noire. L'ensemble des témoignages recueillis parle bien sûr du sida, mais de beaucoup d'autres choses. L'ouvrage lutte à sa façon contre ce qu'il nomme l'« amnésie sociale considérable, qui depuis [la fin des années 1990] ne cesse d'être alimentée » et évoque « ce grand trou de mémoire » qu'il faudra un jour interroger. La profusion et l'acuité de toutes ces paroles est libérateur.
– Mémoires du sida. Récits de personnes atteintes (France, 1981-2012), Sous la direction de Philippe Artières et Janine Pierret, Éditions Bayard.
Date de parution : 04/10/2012, Code ISBN : 978-2-227-48302-6, N°EAN : 9782227483026, Format : 14,5 x 20,5 cm., 300 pages, 19 €.
Janine Pierret témoigne dans La Marche de l'histoire, France Inter, 30/11/12 En savoir +
Le sida : une histoire collective à travers des témoignages uniques, Eric Favereau, Libération, 29 octobre 2012. ICI
Sida-Mémoires, Naissance d'un fonds d'archives autobiographiques, par Gilles Cugnon et Philippe Artières, ITEM [Institut des Textes et Manuscrits Modernes], 1er septembre 2007. ICI
« Un mois après l’annonce de son lancement dans la presse [le 1er décembre 1999], une série de textes, qui reflètent bien, à la fois par leur nature et leurs conditions de dépôt, l’extrême diversité de ces archives et de leur production, est d’ores et déjà parvenue à l’association. Il s’agit par exemple du journal quotidiennement tenu par un jeune comédien, que l’on peut suivre ainsi de l’annonce de sa séropositivité à son décès, journal que son père a entièrement retranscrit avant de le relier en cinq épais volumes et de nous en confier un exemplaire. C’est aussi une chanson de quelques lignes écrite de manière collective ; ou bien l’autobiographie dactylographiée d’une famille touchée dans son ensemble par le sida ; ou encore plusieurs récits auto-édités de quelques pages. Ce seront bientôt des lettres de malades reçues par une association de lutte contre le Sida ; ou encore le récit d’accompagnement d’un malade par l’une de ses proches. Certains de ces textes nous sont parvenus par la poste accompagnés d’un simple mot, d’autres nous ont été transmis par une association à qui ils avaient été envoyés. Il y a aussi ceux qui, informés par la presse ou un ami, sont venus déposer eux-mêmes leurs papiers ou ceux de leurs proches disparus, tel ce jeune homme qui nous a confié, pour les dactylographier, les cahiers manuscrits où il a jeté très directement les difficultés d’une existence vécue entre maladie et précarité. »
◯ Grandeur et décadence de Montpellier Danse 2007
NOUS AVONS PUBLIÉ
◯ Grandeur et décadence de Montpellier Danse 2007
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