Dans une analyse très instructive* publiée par Mouvement.net, Marie-Ange Rauch, enseignante-chercheuse à l'Université Paris 8 Saint-Denis rappelle que les milieux du cinéma et du théâtre avaient mis en place jadis un système de mutualisation pour défendre leurs droits et protéger les plus fragiles. Tout cela a disparu.
( *Je suis une vedette syndiquée, publiée le 15 mars 2013, ICI ).
( *Je suis une vedette syndiquée, publiée le 15 mars 2013, ICI ).
EXTRAIT
« Il faut se souvenir que jusqu’au début des années 1950 les employeurs prélevaient la cotisation syndicale (1 % des salaires perçus) qu’ils reversaient directement au SNA (l’ancêtre de l’actuel SFA [Syndicat Français des Artistes-interprètes]). Ce n’est qu’à partir du 1er janvier 1957 que les cotisations syndicales ont cessé d’être automatiquement prélevées sur la paie. Les cachets les plus imposants n’étaient pas considérés comme indécents dans la mesure où ils contribuaient à la bonne santé financière d’une organisation considérée, grâce à son service juridique et ses négociations avec les pouvoirs publics, comme la maison-mère de toute une famille professionnelle. »
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