Mathilde Monnier, Photo Marc Coudrais
Dans une interview au Midi Libre du 6 décembre Mathilde Monnier explique les circonstances de sa nomination — « Tout ce que je sais c’est que je n’ai pas fait de lobbying » — que le CND n'est pas « une planque », aborde ses vingt ans à la tête du Centre chorégraphique national (CCN) de Montpellier Languedoc-Roussillon (1994-2013), succédant au respecté Dominique Bagouet, mort le 9 décembre 1992. Elle a du affronter un maire, Georges Frêche, à la très forte personnalité, bénéficiant de l'aide du patron du Festival Montpellier Danse, Jean-Paul Montanari, apprenant « comment on travaille avec les politiques ».
Un communiqué de presse diffusé le même jour du Président du Centre chorégraphique national de Montpellier Languedoc-Roussillon, indique que le directeur délégué Jean-Marc Urréa assurera l'intérim à partir du 1er janvier et pour six mois, « période nécessaire à l'appel à candidature et au recrutement d'une nouvelle direction artistique. »
Par ailleurs, dans une lettre (ou message) en ligne sur le site du CND, Mathilde Monnier, se présentant comme « artiste » et rappelant son action à Montpellier, explique que « plusieurs chantiers importants nous attendent, celui de la visibilité de la jeune génération, celui des nouveaux modes de production et de diffusion, l’introduction de nouveaux outils technologiques qui permettront de mieux diffuser les nombreuses ressources du CND et la poursuite du dialogue entre les générations d’artistes. Le projet que je propose sera communiqué en début d’année. » Elle n'oublie pas le passé, citant Dominique Bagouet et Laurence Louppe.
Fabien Rivière
Interview de Mathilde Monnier, 6 décembre 2013, Midi Libre. ICI
Le message de Mathilde Monnier concernant le Centre national de la danse. ICI (2 pages, format pdf)
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