mercredi 24 avril 2013
mardi 23 avril 2013
Jaque Chaurand enfin honoré
Le Français Jaque Chaurand (cf. photo à droite de 1976) a fondé en 1969 une manifestation artistique qui va se révéler une initiative très importante pour ce que l'on nomme aujourd'hui la danse contemporaine (à l'époque on parlait de danse moderne) : le Ballet pour Demain, dont le titre pose la volonté défricheuse et bâtisseuse. Celui qui n'aime pas les concours va en fonder un. C'est qu'il sent que (seule ?) cette forme est susceptible de mobiliser des énergies en faveur de la danse, alors parent pauvre des politiques culturelles, aussi bien des collectivités territoriales que de l'État, afin d'en élargir son auditoire et son assise sociale.
Parmi les lauréats les plus connus se trouvent : en 1976 Dominique Bagouet et Jean-Claude Gallotta, en 1977 Reinhilde Hoffman, Karine Saporta, Matt Mattox et Jacqueline Robinson, en 1978 Maguy Marin, Alejandro Witzmann-Anaya et Dominique Boivin, en 1979 Christine Gérard et Jean Gaudin, en 1980 François Verret, en 1981 Joëlle Bouvier, Régis Obadia, Elinor Ambash, Régine Chopinot et Dominique Brun, en 1982 Josette Baïz et Daniel Larrieu, en 1983 Philippe Decouflé, en 1984 Catherine Diverrès, Bernardo Montet, Mark Tompkins et Claude Brumachon, en 1985 Pierre Doussaint, Isabelle Dubouloz, Mathilde Monnier, Alain Rigout et Angelin Preljocaj.
La dernière édition se déroule en 1985. Et c'est par un courrier du Ministre de la Culture et de la Communication Aurélie Filippetti en date du 3 octobre 2012 que Jaque Chaurand (et non "Jacques Chaurand" comme l'indique la missive) est informé de sa promotion au grade d'officier dans l'Ordre des Arts et des Lettres (l'ordre comprend trois grades, par ordre croissant, chevalier, officier et commandeur).
Vue extérieure du gymnase, 1983, Photo DR |
Le gymnase, dernières minutes avant le début du concours, Photo DR |
1978, Remise des prix : (de gauche à droite) Jaque Chaurand, Daniel Mongeau (Maire-adjoint de Bagnolet),
Maguy Marin, Alexandro Witzmann-Anaya, Dominique Boivin, Photo Noak Carrau
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1976 : Françoise Giroud, secrétaire d'État à la Culture, discutant avec Jaque Chaurand, à Pont-à-Mousson
(nord-est de la France, département de la Meurthe-et-Moselle, région Lorraine), Photo DR |
dimanche 21 avril 2013
Action Beat (Grande-Bretagne)
Fin du magazine "Danser"
Le magazine Danser a cessé sa parution depuis le début de l'année. Sa rédactrice en chef a appris sa disparition effective début avril. Qui clôt une existence de presque 30 ans puisque le permier numéro datait d'avril 1983.
La publication avait été rachetée en 2009 par la société Leseneve-Lethilelleux, plus connue pour son activité d'éditeur de livre religieux comme Desclée de Brouwer (DDB). Mais le 9 octobre 2012, il était rendu public que la société Leseneve-Lethilelleux, suite à une décision de justice était mise en redressement judiciaire (qui aboutit soit à un redressement des comptes soit à une liquidation judiciaire) (1). En cause, un déficit de 4,6 millions d'euros. La revue de son côté cherchait un repreneur (2).
La publication avait été rachetée en 2009 par la société Leseneve-Lethilelleux, plus connue pour son activité d'éditeur de livre religieux comme Desclée de Brouwer (DDB). Mais le 9 octobre 2012, il était rendu public que la société Leseneve-Lethilelleux, suite à une décision de justice était mise en redressement judiciaire (qui aboutit soit à un redressement des comptes soit à une liquidation judiciaire) (1). En cause, un déficit de 4,6 millions d'euros. La revue de son côté cherchait un repreneur (2).
En janvier 2012 Danser avalt lancé une nouvelle formule et réduit sa périodicité, qui, de mensuelle devenait bimestrielle. Le prix en kiosque passait à 7,50 €. Et le coût d'un numéro se montait à 30.000 €. Il revendiquait 10.000 abonnés. Sa rédactrice en chef estime le déficit du magazine à 100.000 € par an.
Fabien Rivière
(1) Source : ici.
(2) Source : ici.
Le Journal de la culture, par Xavier Martinet, sur France Culture 11 avril 2013
Couverture du dernier numéro de Danser, novembre-décembre 2012 |
Syrie : Deir Ezzor dévastée (photos de Khalil Ashawi, Reuters)
Le quotidien Libération publie une série de photos réalisée début avril de la ville Syrienne de Deir-Ezzor à la suite des bombardements du régime, Syrie : Deir Ezzor, champ de ruines ICI.
D'autres images de la ville mais aussi de Alep (au nord du pays), Idlib (au nord), Homs (au centre), Damas (sud ouest) et Deraa (sud, frontière avec la Jordanie) sur le site de The Atlantic, basé à Washington (USA), Syria in Ruins ICI.
D'autres images de la ville mais aussi de Alep (au nord du pays), Idlib (au nord), Homs (au centre), Damas (sud ouest) et Deraa (sud, frontière avec la Jordanie) sur le site de The Atlantic, basé à Washington (USA), Syria in Ruins ICI.
Plan de la Syrie Source : site du Ministère des Affaires étrangères de la France |
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On doit aussi lire Etre homo en Syrie sous les bombes : la double peine, de Marie Kostrz, Les Inrocks, 15 avril 2013. ICI
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