Meredith Monk - Churchyard Entertainment
Extrait de Book of Days (1988, 75 mn) meredithmonk.org
Julian Beck, Judith Malina - The Living Theatre May 17, 1975
Extrait de Turning the Earth - A Legacy of Cain. www.livingtheatre.org
Capture d'écran de l'article de larep.fr [La République du Centre], par Espaces Magnétiques |
« jugement attestant de la « faute inexcusable » de l'employeur. Mardi 16 avril 2013, le tribunal s'est prononcé sur les responsabilités du centre chorégraphique. Il a précisé que, contrairement aux assertions de son employeur, l'administrateur « ne rencontrait aucune difficulté d'ordre familial ou privé pas plus qu'il ne présentait de pathologie dépressive avant l'été 2010 ».
Philippe Ménigault avait fait part d'une charge de travail trop importante pour lui à la suite de la suppression d'un poste. Le CCN d'Orléans est donc reconnu responsable de sa mort. Parallèlement à une majoration de la rente versée à sa compagne et leurs trois enfants, il a été condamné à verser 160.000 € de dommages et intérêts à la famille. Le CCNO, qui disposait d'un mois pour faire appel, n'a pas eu recours à cette procédure. ».
« – Monsieur Philippe Ménigault ne rencontrait aucune difficulté d’ordre familial ou privé pas plus qu’il ne présentait de pathologie dépressive avant l’été 2010 ;- Tant les salariés que le président de l’Association connaissaient les difficultés rencontrées par Monsieur Philippe Ménigault tant dans le cadre de la gestion de son travail que des répercussions de celles-ci sur son moral, et à l’exclusion de tout problème d’ordre privé ou pathologique ;
- La démarche peu commune du salarié accompagné de sa compagne au domicile du Président de l’Association, démarche renouvelée en moins d’un mois, était à l’évidence un signal fort de gravité de la situation ;
- Le fait d’y répondre par de simples conseils à l’intéressé pour l’inviter à prendre du repos et de la distance, ou à sa compagne pour inciter son compagnon à l’éloigner de son portable professionnel, était largement insuffisant ;
- EN CONSÉQUENCE, IL EST ÉTABLI QUE L’EMPLOYEUR AVAIT CONNAISSANCE DU DANGER QU’IL FAISAIT COURIR À SON SALARIÉ ET N’A PAS PRIS LES MESURES POUR L’EN PRÉSERVER, SA FAUTE INEXCUSABLE SERA DONC RECONNUE. »
« Je considère que, sans cette faute inexcusable, le geste désespéré de Philippe n’aurait jamais eu lieu. Je constate que ce jugement, définitif puisque le CCNO n’a pas fait appel, fait entendre et rend justice à un homme clairvoyant et lucide, hautement responsable dans l’exercice de ses fonctions. Le suicide au travail n’a rien d’une fatalité. »