mercredi 17 décembre 2014

Presse - Mouvement reparaît

Couverture du nouveau numéro de Mouvement.

En mai dernier, la revue papier Mouvement (et son site internet) étaient mis en liquidation judiciaire (à lire ICI). Aujourd'hui la revue reparaît ce mercredi 17 décembre, numéro 75 (le site internet fonctionne de nouveau depuis quelques semaines). Son fondateur Jean-Marc Adolphe a confié la direction à une nouvelle équipe dirigée par un jeune homme de 26 ans, Jean-Roch de Logivière (cf. photo à droite), qui a une formation de Communication, Marketing et Management de Médias au CELSA (École des hautes études en sciences de l'information et de la communication). Jean-Marc Adolphe explique qu'il vit très bien cette situation qui lui laisse plus de temps pour l'écriture. Il demeure un collaborateur de la revue et est membre du Comité éditorial. 

La revue paraitra tous les deux mois, est disponible dans tous les kiosques de France et de Belgique, à un prix qui a baissé, de 5,90 €. www.mouvement.net 
Fabien Rivière

mardi 16 décembre 2014

Nomination d’Héla Fattoumi et Eric Lamoureux à la direction du Centre Chorégraphique national (CCN) de Franche-Comté, Anne Nguyen artiste associée

Éric Lamoureux et Héla Fattoumi, Photo DR

C'est officiel depuis vendredi dernier : les français Héla Fattoumi et Eric Lamoureux sont nommés à la direction du Centre chorégraphique national (CCN) de Franche-Comté à Belfort. Ils dirigent actuellement le Centre chorégraphique national de Caen / Basse Normandie depuis 2004. Ils succèderont à la belgo-australienne Joanne Leighton le 1er mars 2015. Cette dernière avait débutée son mandat en mai 2010. Elle souhaitait le poursuivre mais cela ne lui a pas été accordé. 

Figuraient aussi sur la liste des finalistes : Anne Le Batard (sans Jean Antoine Bigot) - compagnie Ex Nihilo, Herman Diephuis, Brahim Bouchelaghem - compagnie Zahrbat danse hip hop et Nathalie Pernette - compagnie Pernette. 

Anne Nguyen, Photo Philippe Gramard 

Le  communiqué de presse du Ministère de la Culture et de la Communication que nous publions ci-dessous indique que le duo Fattoumi - Lamoureux « inviteront [la danseuse et chorégraphe] Anne Nguyen à les rejoindre comme artiste associée à leur projet, en l’accompagnant dans son développement artistique. » 
Fabien Rivière
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COMMUNIQUÉ DE PRESSE le 12 décembre 2014 Paris
Nomination d’Héla Fattoumi et Eric Lamoureux 
à la direction du Centre Chorégraphique national (CCN) de Franche-Comté

Fleur Pellerin, ministre de la Culture et de la Communication, en accord avec Marie-Guite Dufay, Présidente de la Région Franche-Comté, Yves Ackermann, Président du Conseil général du Territoire de Belfort et Damien Meslot, Député-Maire de Belfort, a donné son agrément à la nomination d’Héla Fattoumi et Eric Lamoureux à la direction du Centre Chorégraphique national (CCN) de Franche-Comté à Belfort, à compter du 1er mars 2015, pour succéder à Joanne Leighton.

Le projet d’Héla Fattoumi et Eric Lamoureux est construit dans la perspective d’un centre chorégraphique 3ème génération, autour d’un concept dynamique qui évoque la circulation des projets et la constitution de réseaux de la Franche-Comté à la Bourgogne, du Grand Est à la Suisse et à l’Europe : VIA. Ce projet trace des axes forts en matière de création et de diffusion, en diversifiant les propositions et réinventant le lien avec les publics, en particulier les jeunes, en travaillant à la constitution d’une plate-forme de production et d’accompagnement d’artistes à l’échelle du Grand Est et au plan international, en recherchant de nouvelles voies en matière d’éducation artistique et culturelle.

Héla Fattoumi et Eric Lamoureux inviteront Anne Nguyen à les rejoindre comme artiste associée à leur projet, en l’accompagnant dans son développement artistique.

Fondé en 1990 par Odile Duboc et dirigé par Joanne Leighton depuis 2010, le CCN de Franche-Comté à Belfort est doté d’un outil exceptionnel dans le réseau des dix-neuf CCN, permettant d’accueillir des équipes à différents stades de la création d’une pièce. Un travail exemplaire d’action culturelle et de diffusion de la culture chorégraphique a été réalisé de longue date par les équipes de ce CCN à l’échelle régionale. Enfin, grâce à sa situation géographique, il dispose d’un fort potentiel de partenariats ouverts sur l’Europe, la Suisse et l’Allemagne notamment.

Héla Fattoumi et Eric Lamoureux sont directeurs du Centre Chorégraphique national de Caen depuis 2004 et ont fondé leur compagnie en 1990 alors que la même année ils recevaient le prix de la 1ère œuvre au Concours international de Bagnolet. De pièce en pièce , ils travaillent la présence poétique des corps, creusant tout particulièrement le rapport de la danse à la musique jouée en direct et n’hésitant pas à aborder des thématiques sociétales qui questionnent le rapport à l’autre.

Leur projet a été choisi parmi cinq propositions de grande qualité qui se sont toutes attachées à revisiter le projet du CCN de Franche-Comté à Belfort avec une ambition et un engagement qui doivent être salués.

lundi 15 décembre 2014

Répression de la danse dans le métro New Yorkais - Scott Carthy, Litefeet (Pieds Légers)

ABSTRACT  RÉSUMÉ 
In March of 2014, NYPD police Commissioner Bill Bratton announced a crackdown on New York's renowned subway car performers.

By the end of the month arrests had trebled compared to those from the previous year in its entirety. Dancers were being charged with acts of misdemeanor and disorderly conduct.

En Mars 2014, le commissaire de police du NYPD [New York City Police Departement] Bill Bratton a annoncé une répression des performers de renom des rames du métro de New York.

À la fin du mois les arrestations avaient triplé par rapport à la même période de l'année précédente. Les danseurs étaient accusés de délit (criminalisation) et de conduite désordonnée (psychiatrisation). 

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NOWNESS, Shorts: Litefeet

NYPD brings New York subway dancing to a standstill

Born in the mid-noughties, “litefeet” is a descendant of breaking, or b-boying, the dance culture that accompanied the early days of hip-hop in the Bronx in the 1970s. But where b-boys tended to keep to the streets, litefeet crews have taken their moves aboard New York’s subway trains – and, subsequently, run into the policing philosophy that has transformed the city over the past 15 to 20 years. “They’re trying to end something that’s beautiful, that’s positive,” laments dancer Goofy, founder of the respected W.A.F.F.L.E litefeet crew. “They’re trying to end an art.”
“They’re trying to end something that’s beautiful, that’s positive – they’re trying to end an art”

The NYPD’s line is that litefeet is very dangerous to the acrobats themselves, as well as the riding public – a view that resonates with those who believe that New York has metamorphosed from a world that was edgy-but-exciting to a safer place that feels distinctly sanitized. As singer James Murphy of LCD Soundsystem wrote in his 2007 hymn to the city, “New York, I Love You But You’re Bringing Me Down”:

New York, you're safer – 
And you're wasting my time.
Our records all show
You were filthy but fine.

In the opening of debutant director Scott Carthy’s film – soundtracked by Yung Gutted, Czarquan, JJ DOOM, Badbadnotgood, Tall Black Guy and Darkside – we see dancers performing for each other, and the sheer invention and joie de vivre is infectious. But for all the camaraderie and the purity of litefeet’s grace and athleticism, when the setting moves to the interior of the moving train there is a distinct shift in atmosphere. Now their audience has not chosen to be there. Who hasn’t been a passenger in an underground carriage and felt the claustrophobia and tension when performers jump aboard asking for money? You only have to look at the differing reactions of the passengers in the film to see it – one man’s extraordinary horizontal pirouette on a handrail is another man’s nearly getting kicked in the head.

Perhaps it is in the moment where the train dancers cram into a bag the dollar bills they have collected that we see what has really caused police to outlaw their onboard routines. Goofy observes that the initial crews who took to subway trains to make money were soon joined by “people from their neighborhoods with criminal mindsets, looking to make a quick buck,” causing people to “bad-name the dancing community.” It is easy to see why the train dancers might have come to the attention of what Murphy, later in his song, calls, “the cops who were bored once they'd run out of crime.”

But the banning of dancers from trains will hardly mark the end of litefeet, nor the music that drives it on, nor the kids who want to take it to the next iteration. Goofy describes how litefeet dancers “saw the pole on the train as an opportunity.” No doubt the W.A.F.F.L.E crew and their fellow innovators already have the next opportunity in their sights.

Tom Horan is Culture Editor-at-Large at NOWNESS.