samedi 3 janvier 2015

Avignon - Budget de la Culture - L'État gèle, la ville refroidit, le Festival tousse, les Hivernales résistent

Cécile Helle, nouveau maire (PS) d'Avignon et nouvelle vice-présidente de l’association des Maires de France, Photo DR.

Lors du Conseil d'administration du Festival d'Avignon (au cloître Saint-Louis, à Avignon) le lundi 24 novembre, le gel de 8 % de la participation de l'État a été voté. Un gel, qui plus est, inscrit au dit budget, ce qui l'entérine encore plus fortement. Cela équivaut à 302.000 € en moins. 

« J'ai été frappé, lors de ce conseil d'administration, souligne Paul Rondin, directeur délégué du Festival, par le fait que seul Louis Schweitzer [président du conseil d'administration] s'est battu pour que l'on n'inflige pas ce gel à Avignon. Il nous a défendus, mais il n'a pas été suivi, ce qui est très rare. La maire d'Avignon, Cécile Helle, s'est contentée de dire: « Il faut être prudent, la ville est fragile. » » 

Ce désengagement de l'État, Olivier Py et Paul Rondin en avaient été alertés en octobre lors d'un rendez-vous au ministère de la Culture. « On nous avait dit : "il faut vous y attendre " (au nom des économies demandées par l'exécutif dans tous les ministères, ndlr.). »

Par ailleurs, le conflit des intermittents en juillet dernier avec ses annulations de spectacles, et une météo orageuse, se sont soldés par un déficit de 270.000 €. 


Le budget de fonctionnement du nouveau lieu du Festival, La FabricA, — dont la scène a la taille de celle de la Cour d'honneur du Palais des Papes et est installée dans un quartier populaire — demeure problématique.


Le site CityLocalNews a publié le 3 décembre une instructive interview du nouveau maire d'Avignon où elle explique sa politique budgétaire en manière de Culture (extraits à lire en fin d'article). Elle déclare : « Il n’y a pas de politique de restriction budgétaire pour l’instant. » Mais, « Les associations qui travailleront dans ce sens [envers les jeunes publics et l’itinérance dans les quartiers] seront plus aidées, c’est une position politique.  »

Le Festival, quant à lui, ne veut pas toucher à son budget de fonctionnement : Selon Paul Rondin « on va prendre sur l'artistique car on refuse de réduire notre budget de fonctionnement. Mais le Festival, c'est 1600 emplois directs ou indirects, un vrai impact économique sur le territoire s'il y a moins de spectacles, ce qui sera le cas. » Il est envisagé de passer d'une durée de Festival de 24 jours à 22, et de ne pas jouer à la Carrière Boulbon, éloignée et chère à faire fonctionner (à partir de rien). 

Mais, on avait appris fin septembre dernier que l'Opéra d'Avignon allait bénéficier d'une rallonge de près d'un million d'euros, 926 788 € pour être précis, de la Communauté d'Agglomération du Grand Avignon ou Grand Avignon (constituée de quinze communes (1)) (nous avons publié alors un article ICI). 

Or, nouveau rebondissement début décembre, révélé par le Dauphiné.com ICI. Si les subventions de la ville d'Avignon en direction du Festival d’Avignon, puis de l’Orchestre de Région Avignon Provence (Orap) sont à la baisse, comme on le sait depuis une semaine, c’est au tour de cinq scènes d’Avignon d'être touchées : « Convoquées par Catherine Bugeon, l’adjointe à la culture de Cécile Helle, les directeurs de cinq des six scènes d’Avignon ont été très surpris par cette décision brutale à trois semaines de l’année 2015. Sont concernés par cette baisse de 10 %, les théâtres du Balcon, les Carmes, le Chien qui fume, le Chêne noir et le théâtre des Halles. Le dernier entrant des six scènes d’Avignon, Emmanuel Serafini du Centre de développement chorégraphique (CDC) Les Hivernales, n’est pas impacté par cette décision municipale : « S’il nous enlève 10 % à 70 000 euros, il ne nous restera plus grand-chose… car nous sommes liés à une convention multipartite. Du fait de notre label CDC (Centre de développement chorégraphique), si l’un des acteurs institutionnels baisse la subvention, les trois autres tutelles, Région, Département et État, devraient le faire d’autant », précise le directeur du CDC Les Hivernales. »

Du côté du CDC Les Hivernales justement, on pouvait lire sur la page Facebook de son directeur, Emmanuel Serafini, le 16 décembre ceci : « (...) aujourd'hui j'ai appris que la modeste aide supplémentaire que j'espérais de la Ville - pensez, 5 000 euros après une stagnation de l'aide de la Ville depuis 2012... Et bien la Ville d'Avignon n'a pas 5 000 euros pour un Établissement comme le notre... Qui peut le croire ? La vérité c'est qu'il n'y a pas la volonté, pas un manque de moyens, non : la volonté de soutenir une initiative qui résiste dans une précarité connue de tous... JUSTICE ! » Il ajoute :« "maintenir c'est soutenir" m'a t-on dit... Un rêve, un songe... »

Il n'est pas inutile de rappeler l'histoire récente de la structure, telle que la présente son directeur dans une récente interview : « Lorsque j’ai été nommé à la direction du CDC, en 2009, la situation économique était très fragile. Il y avait un déficit chronique de la structure. Les pouvoirs publics ne faisaient rien et encore une fois, l’équipe d’Amélie Grand [fondatrice] a tout fait pour éviter l’effondrement et chaque dépense a été faite en direction de l’artistique. À mon arrivée, les demandes de la part des pouvoirs publics sont claires : il faut licencier. Or, cela va l’encontre des missions car pour développer, il faut une équipe solide. Donc, mon premier travail est de garder une équipe, ce que j’arrive à faire. Il a fallut se battre, se renouveler pour montrer notre existence, pour sortir de notre délicate situation. Fin 2013, grâce aux efforts de l’équipe, grâce aux efforts des artistes qui se sont investis dans des projets et qui n’ont pas été tout à fait rémunérés à la hauteur de leurs demandes, la structure est sortie de la mauvaise impasse. Redresser une structure, cela prend du temps et ce temps est incompressible. » (OuvertauxPublics)

(1) Avignon, Le Pontet, Morières-lès-Avignon, Saint-Saturnin-lès-Avignon, Caumont-sur-Durance, Villeneuve-lez-Avignon, Vedène, Jonquerettes, Les Angles, Rochefort-du-Gard, Velleron, Saze, Entraigues-sur-la-Sorgues, Sauveterre et Pujaut.
Fabien Rivière

SOURCES / À LIRE : Le Figaro - La Provence - Interview du maire d'Avignon - Libé
EXTRAITs - Interview du maire d'Avignon
La baisse des dotations de l’État vous oblige à prendre une posture assez radicale, comment allez-vous l’expliquer aux acteurs culturels ?
“Ce n’est pas radical, c’est responsable. Je dois faire face aux contraintes budgétaires et je veux tenir aux acteurs culturels un langage de vérité. Le contexte politique fait que les finances publiques se font plus rares et doit amener les structures culturelles à être plus inventives sur du partenariat, de la mutualisation, du mécénat, des financements européens. Et puis ces structures, surtout les plus importantes, pourraient faire comme je le fais pour la Ville, réfléchir à des économies de budget de fonctionnement pour dégager une marge d’économie et ne pas toucher à leur projet artistique. C’est ce que je fais à la mairie et en 2015 nous pourrons faire 5 % d’économies”.  (...) 

"Je dégage des priorités politiques sur mon mandat comme le travail envers les jeunes publics et l’itinérance dans les quartiers. Les associations qui travailleront dans ce sens seront plus aidées, c’est une position politique".
 

vendredi 2 janvier 2015

Contre la réduction du budget de la Culture : Discours de Victor Hugo à l’Assemblée nationale, Séance du 11 novembre 1848

Victor Hugo

Le citoyen victor Hugo. Personne plus que moi, messieurs, n'est pénétré de la nécessité, de l'urgente nécessité d'alléger le budget ; seulement, à mon avis, le remède à l'embarras de nos finances n'est pas dans quelques économies chétives et contestables ; ce remède serait, selon moi, plus haut et ailleurs : il serait dans une politique intelligente et rassurante, qui donnerait confiance à la France, qui ferait renaître l'ordre, le travail et le crédit... (Exclamations et rires)    

(...)

J'ai déjà voté, et je continuerai de voter la plupart des réductions proposées, à l'exception de celles qui me paraîtraient tarir les sources mêmes de la vie publique et de celles qui, à côté d'une amélioration financière douteuse, me présenteraient une faute politique certaine.

C'est dans cette dernière catégorie que je range les réductions proposées par le comité des finances sur ce que j'appellerai le budget spécial des lettres, des sciences et des arts.

Ce budget devrait, par toutes les raisons ensemble, être réuni dans une seule administration et tenu dans une seule main. C'est un vice de notre classification administrative que ce budget soit réparti entre deux ministères, le ministère de l’instruction publique et le ministère de l'intérieur.

Ceci m'obligera, dans le peu que j'ai à dire, d'effleurer quelquefois le ministère de l'intérieur. Je pense que l'Assemblée voudra bien me le permettre, pour la clarté même de la démonstration. Je le ferai, du reste, avec une extrême réserve. (Parlez ! parlez !)

Je dis, messieurs, que les réductions proposées sur le budget spécial des sciences, des lettres et des arts sont mauvaises doublement : elles son insignifiantes au point de vue financier, et nuisibles à tous les autres points de vue.

Insignifiantes au point de vue financier. Cela est d'une telle évidence, que c’est à peine si j’ose mettre sous les yeux de l’Assemblée le résultat d’un calcul de proportion que j’ai fait. Je ne voudrais pas éveiller le rire de l’Assemblée dans une question sérieuse ; cependant il m’est impossible de ne pas lui soumettre une comparaison bien triviale, bien vulgaire, mais qui a le mérite d'éclairer la question et de la rendre pour ainsi dire visible et palpable.

Que penseriez-vous, messieurs, d'un particulier qui aurait 1.500 fr. de revenus, qui consacrerait tous les ans à sa culture intellectuelle par les sciences, les lettres et les arts, une somme bien modeste, 5 francs, et qui, dans un jour de réforme, voudrait économiser sur son intelligence six sous ?

(...)

Et quel moment choisit-on (c'est ici, à mon sens, la faute politique grave que je vous signalais en commençant), quel moment choisit-on pour mettre en question toutes ces institutions à la fois ? Le moment où elles sont plus nécessaires que jamais, le moment où, loin de les restreindre, il faudrait les étendre et les élargir. 

Eh ! quel est, en effet, j'en appelle à vos consciences, j'en appelle à vos sentiments à tous, quel est le grand péril de la situation actuelle ? L'ignorance ; l’ignorance plus encore que la misère... (Adhésion), l'ignorance qui nous déborde, qui nous assiège, qui nous investit de toutes parts. C'est à la faveur de l'ignorance que certaines doctrines fatales passent de l'esprit impitoyable des théoriciens dans le cerveau confus des multitudes. Le communisme n'est qu'une forme de l'ignorance. (Très bien !). Le jour où l'ignorance disparaîtrait, les sophismes s'évanouiraient. Et c'est dans un pareil moment, devant un pareil danger qu'on songerait à attaquer, à mutiler, à ébranler toutes ces institutions qui ont pour but spécial de poursuivre, de combattre, de détruire l'ignorance ! 

Sur ce point, j'en appelle, je le répète, au sentiment de l'Assemblée. Quoi ! d'un côté, la barbarie dans la rue, et de l'autre, le vandalisme dans le Gouvernement ! Messieurs, il n'y a pas que la prudence matérielle au monde, il y a autre chose que ce que j'appellerai la prudence brutale. Les précautions grossières, les moyens de force, les moyens de police ne sont pas, Dieu merci, le dernier mot des sociétés civilisées ! On pourvoit à l'éclairage des villes, on allume tous les soirs, et on fait très bien, des réverbères dans les carrefours, dans les places publiques ; quand donc comprendra-t-on que la nuit peut se faire aussi dans le monde moral, et qu'il faut allumer des flambeaux pour les esprits ! (Approbation et rires.)

ON TROUVERA LE TEXTE ORIGINAL DANS SON INTÉGRALITÉ  ICI

jeudi 1 janvier 2015

Danse - Premières Légions d'honneur 2015


Trois fois par an — le jour de l'An, à Pâques et le 14 juillet —, l'État distribue ses Légions d'honneur. Du côté des civils — les militaires ont un autre régime — le "parcours" progresse ainsi : on débute en étant promu pour prendre rang au grade de chevalier, puis officier et commandeur; on est élevé aux dignités de grand'croix et de grand officier.   

La liste des 691 personnes décorées de la Légion d'honneur le 1er janvier a été dévoilée. La danse compte deux représentants, Kader Attou et Chantal Loïal .

La légion d’honneur comporte près de 92 000 membres, nommés par les ministres en activité qui transmettent leur liste au grand chancelier. Celui-ci préside le conseil de l’ordre qui juge de la recevabilité des demandes avant de transmettre les propositions au président de la République, grand maître de l’ordre et dernier signataire (en savoir +). 
Fabien Rivière (avec Afp)

Ministère de la culture et de la communication
Au grade de chevalier
M. Attou (Abdelkader dit Kader), 
directeur d'un centre chorégraphique national [à La Rochelle]; 20 ans de services.
Kader Attou


Ministère des outre-mer
Au grade de chevalier
Mme Loïal (Chantal, Hugues), 
danseuse, chorégraphe ; 28 ans de services.
Chantal Loïal

Cosmic Dancer, par T. Rex (original) + Morrissey

      BONNE ANNÉE 2015  -  Happy New Year 2015 !!!    
     Rien de mieux pour commencer l'année       I was dancing when I was twelve (x2) 
I was dancing when I was aah (x2) 
I danced myself right out the womb (x2) 
Is it strange to dance so soon
I danced myself right out the womb

I was dancing when I was eight (x2) 
Is it strange to dance so late (x2) 
I danced myself into the tomb (x2) 
Is it strange to dance so soon
I danced myself into the tomb

Is it wrong to understand
The fear that dwells inside a man
What's it like to be a loon
I liken it to a balloon

I danced myself out of the womb (x2)  
Is it strange to dance so soon
I danced myself into the tomb
But when again once more

I danced myself out of the womb (x2)  
Is it strange to dance so soon
I danced myself out of the womb.
— Lyrics: Cosmic Dancer, Marc Bolan and T. Rex, 1971

mercredi 31 décembre 2014

Danse - Décès de Georges Golovine à 82 ans


Georges Golovine, Photo DR

Georges Golovine, sous le nom de Goviloff, a dansé dans la Compagnie du Marquis de Cuevas et a connu le succès sur les plus grandes scènes du monde. Après avoir créé un Conservatoire de la Danse en Afrique du Sud, il avait choisi en 1973 Avignon, avec son épouse Catherine, pour y fonder le Théâtre de la danse Golovine, rue St. Catherine. Récemment il avait fait don de la mémoire de son théâtre aux Archives municipales d’Avignon. Un hommage lui sera rendu samedi (source : ledauphine.com


Il a publié en 2008 une biographie, La Russie de mon père, chez Publibook ICI.

Thierry Mugler, avant et après (et ses pensées)

EXTRAITS Paris-Match, 2009 > ICI

AVORTON
Vingt ans de triomphes dans la mode l’avaient réduite en masure, sa maison. A l’entendre, le Mugler des podiums, ce créateur longiligne qui venait saluer l’assistance moulé dans un tee-shirt taille médium, était un avorton perclus de rhumatismes. « J’avais deux vertèbres pincées, une jambe plus courte que l’autre, un pied qui avait perdu une taille, trop cambré, je me tenais tordu.

TOUT CORRIGÉ
J’ai tout corrigé. Mais à quel prix ! Avec quelles douleurs ! Grâce à Francesca...» Francesca Stephens, sa masseuse, sa diététicienne, son supercoach, son sauveur. Une ex-championne d’athlétisme qui sillonne les Etats-Unis pour récupérer les squelettes en perdition. « La seconde où elle a posé ses coudes sur mon dos, j’ai su que j’avais trouvé celle que je cherchais depuis un temps fou. »

Mais la torture sur les machines de guerre de la forme, l’astreinte quatre heures par jour, la révolution diététique, c’est lui, tout seul. Il est entré en « sculpture corporelle » comme on entre dans les ordres. « Une science. Le « body sculpt » est un voyage vers vos capacités extrêmes.

LA DANSE 
Il y a le muscle, mais aussi le yoga, la méditation...» Une religion. Qui passe par une autodiscipline presque aussi dure que la danse qu’il a pratiquée quatorze heures par jour aux Ballets de l’Opéra national du Rhin jusqu’à 20 ans. « La danse m’a sauvé. J’étais un gamin solitaire, égaré, limite autiste, limite anorexique... J’ai pu m’exprimer par mon corps. » Marqué par une bourgeoisie strasbourgeoise murée dans son conformisme, Thierry Mugler a aussi sculpté sa philosophie d’adulte : faire exploser les limites. (...)

PHILOSOPHE
Philosophe : « A partir d’un certain âge, votre gueule va avec votre vie. Quelqu’un qui se marre dans sa tête n’a jamais une sale tronche. »

Jaden Smith, Pumped Up Kicks (Like Me) + The Coolest

Photos - Transgenres, Avant et après (par Claudia Gonzales, série Réassigner)


"La liberté, le progrès, la diversité, le respect". Voilà les mots qui définissent la ligne directrice du travail de Claudia Gonzales, a-t-elle expliqué au Huffington Post US. Dans sa série Réassigner elle réalise une série de diptyques saisissants. Une photo montre la façon dont la personne photographiée est perçue par la société, l'autre la façon dont elle se perçoit elle. Les deux clichés témoignent du long chemin à parcourir pour changer de sexe dans le regard des autres, que l'on fasse appel ou non à la chirurgie. > SUITE

lundi 29 décembre 2014

Arte - Soirée d'adieu de Nicolas Le Riche à l'Opéra de Paris - Diffusion le lundi 29 décembre à 22h30

Danse : Nicolas Le Riche
Invités : Sylvie Guillem, Guillaume Gallienne, Matthieu Chedid
Filmé le 9 juillet 2014. Durée : 167 minutes.
Disponible à partir du 30 décembre 2014 et jusqu'au 30 mars 2015.
Roland Petit   Les Forains (Entrée des Forains)
David Lichine   Le Bal des cadets (Solo du petit tambour)
Rudolf Noureev   Raymonda (Acte II, Danse Arabe)
Vaslav Nijinski  L’Après-midi d’un faune
Roland Petit    Le Jeune Homme et la Mort
Nicolas Le Riche  Caligula (Incitatus et Caligula)
Maurice Béjart   Boléro
À NOTER - ABSENCE de Appartement (La Porte, Pas de deux avec Sylvie Guillem) de Mats Ek, « Pour des questions de droits ». Mais on trouve la pièce dansée au Théâtre des Champs Elysées (Paris), le 6 avril 2011 sur internet, à voir ci-dessous.