Emmanuelle Vo-Dinh Tombouctou déjà-vu
Du 4 au 8 juillet - Théâtre Benoît XII - 1h50
Photo Laurent Philippe
Photo Laurent Philippe
+ TERRITOIRES CINÉMATOGRAPHIQUES à l’Utopia-ManutentionEmmanuelle Vo-Dinh : Tombouctou déjà-vu (...) résume trois cycles de mon travail : un premier qui s’intéressait à la neurologie et aux émotions ; un deuxième centré sur la répétition du mouvement, sur des structures très hypnotiques ; un troisième qui creusait une recherche sur le corps et la voix. (...) Ce titre est piégeur. Il fait référence à un moment fort de mon enfance: le jour où j’ai appris que Tombouctou existait véritablement. Cette ville était pour moi l’objet d’un fantasme (...)
Film Inside Rainbow-LH de Nicolas Simon — et Rencontre avec Emmanuelle Vo-Dinh - 7 juillet à 11h
LES ATELIERS DE LA PENSÉE Site Louis Pasteur de l’Université Corps en présence, avec l’ANR [Agence nationale de la recherche], 10 juillet à 10h
Sujets à Vif
proposition de la SACD Du 5 au 11 juillet - Jardin de la Vierge du lycée Saint-Joseph
PRÉCISION : La SACD ne fournissant aucun visuel à la Presse ... nous avons décidé de piocher dans les profils Facebook des intéressé/e/s. — Programme A - 11h - durée : 1h15
Broyage - Jessica Batut et Latifa Laâbissi (danse) - Interprétation Jessica Batut (danse)
Connais-moi toi-même - Par Dominique Boivin (danse) et Claire Diterzi (musique)
Jessica Batut - photo de son profil Facebook / (noir et blanc) Dominique Boivin, Photo Denis Rion
— Programme B - 18h - durée : 1h15Rave - Matej Kejžar (Slovénie; danse) et Niño de Elche (musique)
Est - Justine Berthillot et Pauline Peyrade
Cremation ritual, Bali, Facebook de Matej Kejžar
Hofesh Shechter Barbarians
Du 12 au 15 juillet - La Fabrica - 1h30
Photo Jake Walters
Photo Jake Walters
Hofesh Shechter : Je conçois toujours des plans mais les respecte rarement. Chacune des trois pièces [de cette trilogie] développe un monde singulier; une énergie, des sentiments, une musique spécifiques. La première joue avec les codes de la musique et de la danse baroques mais s’avère assez grave. L’atmosphère de la deuxième sera beaucoup plus physique, groove, peut- être aussi plus simple et concrète. La troisième pièce est un duo, dont j’ignore à ce stade quelle sera la couleur. Les interprètes sont également très différents d’une pièce à l’autre, dans la première, ils sont assez jeunes, glabres, frais. Les danseurs de la deuxième sont plus physiques, voire plus bestiaux. Pour le dernier volet, j’ai choisi deux danseurs qui m’accompagnent depuis de très nombreuses années. (...)Poser sur le plateau ce que j’ai dans la tête n’est pas ma priorité. J’essaie plutôt de faire circuler des énergies, de la puissance, des émotions.
Fabrice Lambert Jamais assez
Du 13 au 17 juillet - Gymnase du Lycée Aubanel - 1h
Photo Bruno Moinard
Photo Bruno Moinard
Fabrice Lambert : J’ai vu le film Into Eternity [cf. bande-annonce ci-dessous] à un moment où je m’intéressais à la notion de mythologie, en tâchant de l’interroger dans son actualité. Qu’est-ce qui fait mythe aujourd’hui? Ce concept opère-t-il au présent ou bien ne vaut-il qu’en référence à une histoire, à une mémoire ? Into Eternity parle d’Onkalo, en Finlande, qui est le site d’un chantier prévu pour durer cent ans. Ce chantier a pour but d’enfouir à cinq cents mètres sous terre des déchets nucléaires pour les cent mille prochaines années, le temps que leur radioactivité ait disparu. Cette projection insensée dans le futur procède de réflexions scientifiques, philosophiques et politiques et en génère tout autant. Le projet d’Onkalo me semble à la démesure de notre présent. Sa durée et son intensité permettent de concevoir aujourd’hui le foyer d’une mythologie.
+ TERRITOIRES CINÉMATOGRAPHIQUES à l’Utopia-Manutention Film Into Eternity de Michael Madsen — Rencontre avec Fabrice Lambert - 15 juillet 11h)
Gaëlle Bourges À mon seul désir
Du 14 au 20 juillet - Gymnase du Lycée Saint-Joseph - 55 minutes
Photos Danielle Voirin
Photos Danielle Voirin
Gaëlle Bourges : C’est le nom [le titre de la pièce] de la sixième tapisserie de La Dame à la Licorne [XV° siècle], qui porte la mention « A. MON SEUL DÉSIR. I » (...)
Je joue sur cette possible représentation de la virginité : Ève dans le jardin d’Eden. Au Moyen Âge néanmoins, on ne représente que très peu la nudité. À part dans les figures d’Adam et Ève justement, les images de corps nus, dans la peinture et la sculpture, sont ceux de la débauche. (...)
TERRITOIRES CINÉMATOGRAPHIQUES à l’Utopia-Manutention
Hors Satan de Bruno Dumont - Rencontre avec Gaëlle Bourges - 17 juillet 14h
Sujets à Vif
proposition de la SACD Du 15 au 21 juillet - Jardin de la Vierge du lycée Saint-Joseph
PRÉCISION : La SACD ne fournissant aucun visuel à la Presse ... nous avons décidé d'aller piocher sur internet. proposition de la SACD Du 15 au 21 juillet - Jardin de la Vierge du lycée Saint-Joseph
— Programme C - 11h - durée : 1h15
Allonger les toits — Frédéric Ferrer et Simon Tanguy (danse)
Et quand le soleil était au zénith, une voix transperçait le ciel… — Katia Guedes (Brésil, musique) et Pedro Kadivar (Iran, écrivain)
Visuel proposé pour Allonger les toits - Simon Tanguy, Capture d'écran Espaces Magnétiques
— Programme D - 18h - durée : 1h15
a v i g n o n sen s — Eleanor Bauer (danse) et Veli Lehtovaara (Finlande, danse)
Contrechamp — Kate Moran (performance) et Rebecca Zlotowski (cinéma); Interprétation Kate Moran
Veli Lehtovaara dans LIGHT AS A FEATHER, GREEN AS AN APPLE, Photo Bart Grietens
Eszter Salamon MONUMENT 0 : Hanté par la guerre (1913-2013) Très bon travail
Du 15 au 22 juillet - Cour du Lycée Saint-Joseph - 22h - 1h15
Photos Ursula Kaufmann
Eszter Salamon : J’ai travaillé, entre autres, à partir de danses africaines, du Moyen-Orient, d’Irak et d’Iran, du Tibet, du Bali, des Philippines et de danses vaudoues des Caraïbes. (...)
Il ne s’agit pas seulement d’une histoire au passé. C’est une histoire très actuelle. Je donne l’année 2013 comme indication finale, mais l’Histoire, elle, ne s’arrête pas là. Les guerres continuent en même temps que le néocolonialisme économique, culturel et artistique. Les normes imposées par l’Occident continuent en grande partie de prévaloir dans l’art, en désignant toujours l’autre comme autre.
Fatou Cissé Le bal du cercle
Du 16 au 23 juillet - Cloître des Carmes - 22h - 1h05
Photo Elise Fitte-Duval
Fatou Cissé : Le Bal du Cercle parle en effet d’un bal réservé aux femmes, le Tanebeer. En woloff, ce mot signifie « bal de nuit ». Il y a une autre étymologie plus rurale du mot : « la danse sous l’arbre ». Il s’agit d’une pratique ancestrale, organisée exclusivement par des femmes, en l’honneur du roi ou d’autres personnalités.
Au tamis de la modernité, le sens et les formes de cette pratique ont connu une bascule : elle est désormais le fait de femmes des quartiers et s’inscrit dans un cadre domestique. Ce bal regroupe aujourd’hui des rivales qui, à travers lui, se livrent à des règlements de comptes, à des batailles qui ne sont pas corporelles, mais vestimentaires et esthétiques. C’est cette dimension et ce glissement qui m’intéressent. Le Tanebeer n’est donc plus simplement une fête, mais c’est surtout un endroit, une occasion pour montrer sa valeur. Les femmes s’y présentent bien habillées, bien pouponnées, pour montrer à leurs pairs ce qu’elles sont, ce qu’elles peuvent devenir au-delà de leur condition. Elles se libèrent de leur quotidien, généralement rythmé par les tâches domestiques, par le soin à la famille ou à la belle-famille. Pendant le Tanebeer, la plus humble des femmes peut être Miss Monde. Ce jeu de rôles est bien entendu façonné par les influences de la société de consommation : plus on brille, plus on exhibe de bijoux, et plus on a de valeur.
Angelin Preljocaj Retour à Berratham [de Laurent Mauvignier]
Du 17 au 25 juillet - Cour d’honneur du Palais des Papes - 22h - 1h45
Couverture de l'ouvrage de Laurent Mauvignier, Photo (de répétition) Jean-Claude Carbonne
Couverture de l'ouvrage de Laurent Mauvignier, Photo (de répétition) Jean-Claude Carbonne
Angelin Preljocaj : Cela reprend le sujet de la pièce, à savoir comment la guerre, même terminée, contamine les consciences, et aussi le thème de la relation amoureuse.
FICTIONS FRANCE CULTURE Laurent Mauvignier, Pages arrachées - 15 juillet 20h
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