Certes, d'un côté, c'est une manière de reconnaître l'intérêt de cette forme de danse et de lui permettre d'être enseignée dans des écoles officielles. Mais c'est, peut-être, aussi, signer son arrêt de mort par la sclérose administrative.
Toute la force, tout l'intérêt de la Danse hip-hop (qui est devenue très technique) c'est sa spontanéité, l'impression qu'elle donne, aux pratiquants, d'être ouverte à tous...
Si, tout à coup, on instaure un programme, des règles contraignantes, ne va-t-on pas tarir cette extraordinaire vitalité ? Ne faut-il pas laisser ouverte cette fenêtre de liberté, cette bouffée d'oxygène dans un paysage chorégraphique "mondialisé", uniformisé ?
Il faut que les institutions aident les Arts mais quand elles se mêlent de les codifier ou de les "encadrer", cela devient toujours une catastrophe !
Un projet à prendre avec des pincettes...
Germaine Bedler
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