Miri Regev, nouvelle ministre de la Culture d'Israël, Photo DR
(Libération, 10 juin 2015) La nouvelle ministre de la Culture remet en cause les subventions allouées à certains artistes qui ne seraient pas dans la ligne gouvernementale.
Les artistes et les intellectuels israéliens s’attendaient au pire après l’attribution du portefeuille de la culture à la députée d’extrême droite Miri Regev (Likoud), une ancienne haut gradée de Tsahal, l’armée israélienne, passée à la politique. De fait, ils n’ont pas été déçus. Car, à l’occasion de sa première apparition officielle à Sderot, dont elle inaugurait mardi le festival du film annuel, celle que ses ennemis surnomment «la poissonnière» tant ses prises de bec peuvent être violentes, a annoncé qu’elle gèlerait désormais les financements alloués «à tous ceux qui délégitimisent Israël et son armée». Et de poursuivre : «Si ces gens-là veulent poursuivre sur leur voie, ils sont libres. Mais pas avec de l’argent public.» > SUITE
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