samedi 18 juillet 2015

Avignon - Visite du Premier Ministre qui ne rencontrera ni Presse ni Intermittents

Manuel Valls, Premier Ministre, Photo site du Premier Ministre (recadrée)

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La Coordination des Intermittents et Précaires
Communiqué de presse
Publié le samedi 18 juillet 2015 

MANUEL VALLS REFUSE DE RENCONTRER LA PRESSE ET LES INTERMITTENTS

Nous prenons acte que Manuel Valls prévoit une visite officielle à Avignon le dimanche 19 juillet en refusant la présence de la presse et des intermittents : une réunion de travail est prévue avec Fleur Pellerin sur l’intermittence, sans les intermittents !

Le gouvernement et le Parti Socialiste ne cessent de communiquer sur le maintien des budgets de la Culture et sur la « sanctuarisation » des droits sociaux des intermittents : c’est faux !

Il n’est donc pas surprenant que, pour cacher ses mensonges, Manuel Valls refuse le dialogue contradictoire. Le Petit Prince du 49-3 a bien compris que le monologue est la meilleure façon de mener sa campagne de communication.

Notons le programme de la balade du 49-3 :

Dimanche 19 juillet 2015 
- 9h : Rencontre avec Greg Germain – site du festival Avignon Off / Hors Presse 
- 10h : Rencontre avec Cecile Helle - Mairie d’Avignon / Hors Presse 
- 11h : Réunion de travail avec Fleur Pellerin sur les intermittents du spectacle –
                   Préfecture du Vaucluse / Hors Presse 
- 18h : Visite de la Collection Lambert / Hors Presse 
- 22h : Festival d’Avignon / Hors Presse

Nous rappelons à toutes et à tous que les prochaines négociations sur l’assurance chômage auront lieu en 2016…

La Coordination des Intermittents et Précaires

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mardi 14 juillet 2015

Le CDC - Les Hivernales bientôt sauvé ? (3)

Vue de la façade et du public du CDC [Centre de Développement Chorégraphique] - Les Hivernales [Avignon] le 12 juillet 2015, Photo Fabien Rivière

Communiqué de presse 13 juillet 2015

Le CDC [Centre de Développement Chorégraphique] - Les Hivernales [Avignon] vous informe qu’il a reçu in extremis le 10 juillet à 11h11 par voie électronique un courrier signé de la Direction Régionale des Affaires Culturelles de Provence -Alpes-Côte d’Azur stipulant que : 
l’Etat et les autres collectivités mettent tout en œuvre pour permettre au CDC de se porter acquéreur des locaux à vendre 18 rue Guillaume Puy.

Néanmoins, les délais resserrés ne permettent pas de déterminer un plan d’action et de financement dans des conditions sereines et rigoureuses.

La DRAC [Direction Régionale des Affaires Culturelles] suggère au Président du CDC de « signer » un compromis avec le propriétaire et d’ici la signature de l’acte, des concertations seront organisées par le Ministère « dans un délai de trois mois » pour permettre aux tutelles de « garantir la solvabilité du CDC » et à ce dernier de finaliser les demandes d’emprunt.

La DRAC espère que ces informations « permettront de lever les incertitudes qui pèsent sur le CDC ».

Le CDC prend acte de ces engagements. Il remercie Mme la Ministre de la Culture, son cabinet, la Direction Générale de la Création (DGCA) et la Direction Régionale des Affaires Culturelles de PACA pour leur accompagnement mais, le fait est, que les incertitudes étaient et sont encore nombreuses.

Le CDC, dès réception de cette lettre - en tout point essentielle - a pris contact avec le représentant légal du propriétaire pour lui annoncer qu’en plus de la lettre de caution de la Ville, et celle de l’Agglomération, nous avions maintenant des assurances via l’Etat que nous pourrions nous engager dans une démarche débouchant sur l’achat du lieu.

Nonobstant ces garanties, le propriétaire a répondu qu’il attendait de la part du CDC - Les Hivernales une offre d'achat écrite pressentie, sans clauses suspensives. Seul document d’après lui qui lui permettrait de défendre la proposition du CDC devant les instances de l’association propriétaire et de justifier l'abandon des démarches en cours auprès de leur acquéreur actuel, rappelant par là même qu’il a en effet un acheteur extrêmement motivé. Cette lettre devant lui arriver « dans les plus brefs délais », évoquant de nouveau la deadline fixée par lui au 10 juillet 2015 pour la signature du compromis avec l’autre acheteur.

Le CDC constate que la mobilisation du Bureau de l’Association, de son Président, de son Directeur, de l’ensemble du personnel, des adhérents et des divers soutiens : spectateurs, journalistes, professionnels de la culture… a fait prendre conscience des conséquences désastreuses qu’il y aurait pour tous ceux qui soutiennent le CDC et pour la Ville d’Avignon et son agglomération à laisser vendre ce lieu à un autre acquéreur que lui. C’est la demande du CDC depuis 2012 et nous sommes donc satisfaits d’avoir été entendus et d’être au bord d’y parvenir.

Le CDC appelle donc à une réunion DE TOUTE URGENCE de l’ensemble des tutelles pour lui assurer le financement du crédit à souscrire, car le dossier à constituer auprès des banques va non seulement être lourd mais il est impératif qu’il soit accepté et par conséquent accompagné de nombreuses et puissantes garanties.

Danse - La promotion du 14 juillet de la Légion d'honneur

Trois fois par an — le jour de l'An, à Pâques et le 14 juillet —, l'État distribue ses Légions d'honneur. 

 Du côté des civils — les militaires ont un autre régime — le "parcours" progresse ainsi : on débute en étant promu pour prendre rang au grade de chevalier, puis officier et commandeur; on est élevé aux dignités de grand'croix et de grand officier.

Cette promotion du 14 juillet compte 544 personnes (En savoir +). 


Culture et communication
Au grade de chevalier
Mme Allier (Marie-Thérèse, Julie), 
directrice-fondatrice d'un espace consacré à la création contemporaine 
[La Ménagerie de Verre, Paris 11° ardt.]; 71 ans de services.
Photo Capture d'écran Espaces Magnétiques


Culture et communication
Au grade de chevalier
Mme Dupont (Aurélie, Christine, Jacqueline), 
danseuse étoile de l'Opéra national de Paris ; 25 ans de services.


Affaires étrangères et développement international
PROTOCOLE
Au grade de chevalier
Mme Levasseur (Laurence, Annie), 
chorégraphe, directrice déléguée d'un institut culturel (Afghanistan) ; 
22 ans de services. Photo DR

dimanche 12 juillet 2015

Le ratage de Mme Pietragalla à Bagnolet

Un beau ratage.

Mme Pietragalla, en s'installant à Bagnolet, aurait dû se souvenir de tout ce qui a été fait dans cette ville, depuis 1960, pour promouvoir la danse aussi bien dans la population que sur le plan national et international.

Elle aurait dû réaliser que, si la Municipalité lui ouvrait si grand les portes c'est que cette dernière attendait, secrètement, qu'une grande étoile de la danse apporte sa contribution au travail entrepris depuis des années et le poursuive dans le même esprit. Les deux parties avaient tout à gagner : un lieu, pour la compagnie, un nouveau centre d'intérêt pour l'art chorégraphique, pour la population.

Mais, au lieu de créer un centre de vie, ouvert à tous les Bagnoletais (ce qui, apparemment, ne l'intéresse absolument pas) Mme Pietragalla a commis une énorme erreur en faisant, de ce lieu, une sorte de chasse gardée, d'académie de danse privée et réservée aux professionnels.

Les expériences passées ont prouvé que les Bagnoletais sont des gens que l'on peut mobiliser sur des projets artistiques  et qui, alors, sont les premiers à les défendre, envers et contre tous,  Mairie ou Ministères...

Aujourd'hui, au lieu d'avoir ces forces avec elle, Mme Pietragalla les a contre elle car son centre de danse privé est devenu une véritable verrue pour tous les habitants du quartier.

C'est vraiment dommage pour la danse, pour Bagnolet car c'est une occasion ratée mais c'est ce qui arrive quand un artiste oublie que l'égocentrisme  n'est pas un moyen pour avoir des supporters...

En général, je m'insurge quand une Municipalité veut "détruire" un lieu de danse ou ne l'aide pas à rester dans ses locaux (comme les Hivernales d''Avignon). Dans le cas présent, qui en pâtira ? :  ni la danse, ni  Bagnolet ni la population dont on ne s'est pas occupés  mais uniquement Mme Pietragalla... ce qui est un moindre mal.

... Et son éviction logique et prévue de longue date, permettra, aux enfants du quartier, d'avoir, enfin,  une école digne de ce nom... et tous les Bagnoletais applaudiront, ce que je comprends parfaitement !
Germaine Bedler