vendredi 9 octobre 2015

Bruxelles - Simon Mayer, SunBengSitting

Heureux habitants de Bruxelles et ses environs qui peuvent aller découvrir une merveille : le solo du jeune Autrichien Simon MayerSunBengSittingque nous avons vu et revu à Zurich (Suisse) il y a plusieurs mois, présenté au Kaaitheater de Bruxelles (Belgique), plus précisément son plus intime Kaaistudio's, les mercredi 14 et jeudi 15 octobre 2015 à 20h30. En savoir +
Fabien Rivière
Photo Florian Rainer. 

Rennes - Musée de la danse - Yvonne Rainer danse ordinaire

Yvonne Rainer est présente non seulement à Paris les 24 et 25 octobre au Louvre (cf. notre Agenda d'Octobre, Lieu n°3 ICI), mais aussi à Rennes au Musée de la danse (En savoir +).

Yvonne Rainer - danse ordinaire
une exposition de films de danse
du mardi 13 au samedi 24 octobre Musée de la danse / St-Melaine (Rennes) gratuit, tout public
conférence d'Yvonne Rainer jeudi 22 octobre à 19h, suivie d'une rencontre avec Boris Charmatz

Danseuse, chorégraphe, cinéaste, théoricienne et poète, l’artiste Yvonne Rainer est, à bientôt 81 ans, une grande figure des avant-gardes américaines. Son œuvre émerge au début des années 1960 lorsque, au sein du collectif Judson Dance Theater, elle insuffle un profond renouvellement du geste dansé par le biais d’une approche radicale du corps quotidien. Le Musée de la danse propose une exposition de films de danse offrant un large aperçu du travail de la chorégraphe, entre rigueur et loufoquerie, contrainte et liberté, abstraction et engagement. 

films : 
Three Satie Spoons (1961)
Three Seascapes 
(1962)
We Shall Run 
(1963)
Hand Movie 
(1966)
Trio A
 (1966)
Chair/Pillow 
(1969)
Connecticut Rehearsal, 
répétitions du Continuous Project-Altered Daily (1969)
Trio A with Flags 
(1970)
Performances du Grand Union (1972)
Rainer Variations, 
extraits (2002)
Spiraling Down 
(2008)
Assisted Living: Good Sports 2
 (2011) 


RENDEZ VOUS DE L'EXPOSITION :

Conférence d’Yvonne Rainer suivie d’une rencontre avec Boris Charmatz

jeudi 22 octobre à 19h, Musée de la danse / St-Melaine, tout public, gratuit
La conférence Doing Nothing/Nothin’ Doin’: Revisiting a Minimalist Approach to Performance engage une réflexion sur le minimalisme dans la performance postmoderne. 
À partir de son point de vue de danseuse âgée, Rainer aborde cette question selon plusieurs formulations spéculatives, incluant son propre travail. 


Projection du film Journeys from Berlin/1971 (1980) d’Yvonne Rainer 

avec Annette Michelson, Cynthia Beatt, Antonio Skarmeta, Amy Taubin, Vito Acconci
16mm numérisé, couleur et noir et blanc, 125 minutes
jeudi 15 octobre à 19h, amphi B3, Campus Villejean, Université Rennes 2, tout public, gratuit 
Entre réflexion politique et dilemmes individuels, le cinéma d'Yvonne Rainer donne la primauté à la parole sur l’image, délaissant la narration classique au profit d’une juxtaposition de discours multiples. Journeys from Berlin/1971 (1980) est une longue méditation, de Berlin à Londres, entremêlant l’intime et le politique, le féminisme et l’anarchisme, la résistance et le terrorisme, l’oppression collective et personnelle. 
en partenariat avec l’Université Rennes 2 et Le CND, Centre national de la danse 


+ infos : +33 (0)2 99 63 88 22
ouvert le mardi de 14h à 18h et de mercredi à samedi de 14h à 19h 

Musée de la danse / St-Melaine
38 rue Saint-Melaine – CS 20831 35108 Rennes Cedex 3 
Métro : Sainte-Anne / Bus nos 1, 5, 8 et 9 – arrêt Sainte-Anne

jeudi 8 octobre 2015

Site internet - "Danses sans visa", histoire et migrations des danses

Danses sans visa est un nouveau site internet dédié à l’histoire et aux migrations des danses à travers le monde, consultable gratuitement sur internet ICI. C'est une initiative du  Centre de Développement Chorégraphique (CDC) Toulouse Midi-Pyrénées.


« Consacré à la valorisation de l’histoire des danses enrichie à l’aune des circulations des peuples, ce site propose une dizaine de parcours thématiques illustrés par des documents de l’INA [Institut national de l'Audiovisuel] et commentés par des chercheurs, journalistes ou écrivains. Cet outil a été réalisé par le CDC de Toulouse avec la délégation régionale Pyrénées de l’INA. De nombreux partenaires se sont mobilisés pour faire naître ce projet, comme le réseau de l’A-CDC [Association des Centres de Développement Chorégraphique],  les services numériques culturels innovants du ministère de la Culture et de la Communication, la Compagnie James Carles, L’Université Jean Jaurès [Toulouse], etc...

Danses sans visa est le quatrième outil créé par le CDC de Toulouse pour mieux faire connaître l’histoire de la danse au public. Ces outils circulent en France et rencontrent un réel succès. »

Neuf parcours thématiques permettent de découvrir les vidéos en suivant un fil rouge d’articles multimédias transversaux :
Le haka à travers les âges : du mythe fondateur au terrain de rugby par Simon Valzer
— Les voyages des danses de société par Christian Dubar
Danses et claquettes irlandaises par Erick Falc’her-Poyroux et Stan Lehericy
Afropop par Thomas Jacques Le Seigneur
Le hip hop, une danse migratoire par Marie-Christine Vernay
La danse comme marqueur identitaire à la Réunion et aux Antilles par Florence
Boyer et Edmony Krater
La capoeira, d’un monde à l’autre par Pol Briand
La danse flamenca une fabrique d’altérités, par Corinne Frayssinet-Savy
Tango et Salsa, cousin blanc et cousine noire. Trajectoires contrastées de deux rejetons de la grande famille latino par Fabrice Hatem

mercredi 7 octobre 2015

À la découverte du Ballet Royal de la Nuit (par Sébastien Daucé, Ensemble Correspondances)

« Découvrez les sources du Ballet Royal de la Nuit [février 1653] qui ont servi à la reconstitution musicale de Sébastien Daucé. De Waddesdon Manor [Royaume-Uni] où sont conservés plus de 150 dessins des costumes à la Bibliothèque nationale de France plongez dans l'univers foisonnant du Ballet. »

CONCERT Opéra Royal, Château de Versailles, le dimanche 29 novembre 2015, 15h.
UN LIVRE ET 2 CD : LE CONCERT ROYAL DE LA NUIT
Sortie en septembre 2015 chez Harmonia Mundi. 
Durée : 2h34. Prix : 27,99 €  En savoir +

Cycle - Découvrir les archives de Wilfride Piollet et Jean Guizerix

L'association Clef de Sole vous invite au premier d'une série d'événements intitulés Le Fond de l'Aire à la découverte des archives de Wilfride Piollet (1943 - 2015) et Jean Guizerix

Ils se sont mariés en 1971. La première a été nommée danseuse étoile de l'Opéra national de Paris en 1969, le second danseur étoile en 1972. Ils ont accueilli comme interprètes le chorégraphe Merce Cunningham quand ce dernier a été invité à créer le révolutionnaire Un jour ou deux en 1973 pour le ballet de l'Opéra. Une vie très riche. Facebook 

mardi 6 octobre 2015

Hommage à Chantal Akerman : Un jour Pina a demandé... - 1983

« Chantal AKERMAN propose un voyage dans l'univers de Pina BAUSCH. En de longs plans fixes, elle mêle des images des acteurs-danseurs dans les coulisses et des extraits de cinq spectacles :- Komm tanz mit mir, 1977 ; au théâtre de Wuppertal en juin 1983 - Kontactohf, 1978 ; à la Scala de Milan en juin 1983 - Ein Stueck, 1983 ; à Venise en juillet 1983 - Walzer, 1982 ; Palais des Papes à Avignon juillet 1983 - Nelken (Les oeillets), 1983 ; Palais des Papes à Avignon août 1983 - des répétitions, de brèves interviewes des acteurs qui commencent toujours ainsi : "Un jour, Pina nous a demandé..." Au début du film, Akerman présente son oeuvre et à la fin, elle offre une interview hésitante de Pina BAUSCH. »

lundi 5 octobre 2015

Le performer Heinrich Lüber au Centre culturel suisse de Paris


Reportage consacré à Heinrich Lüber, en 2007

« Heinrich Lüber, grande figure de la performance en Suisse, se met en scène dans des situations souvent extrêmes – sur des façades d’immeubles, sur des toits, fixé à des structures. Avec Volute, une nouvelle création conçue pour PerformanceProcess, il cherche à incarner la parole dans un geste plastique et spatial. »

Volute   création
Mardi 6 octobre de 18h à 21h et du mercredi 7 au dimanche 10 octobre de 13h à 19h.
Vernissage le mardi 6 octobre de 18h à 21h. Entrée libre. www.ccsparis.com

L' « Ouverture » ratée du Centre national de la danse


Je n'ai pas été déçu de mon premier déplacement au Centre national de la danse (CND) de Pantin pour son week-end de début de saison nommé Ouverture, les 3 et 4 octobre. Un festival. Mais pas celui escompté.

Très vite cela se passe mal. On doit noter que les problèmes ne viendront pas des employés habituels du CND qui sont professionnels et sympapthiques. Mais bien de ses (nouveaux) "responsables". Le premier [1] me saisit l'avant-bras gauche pour que je n'entre pas dans l'espace d'un solo qui vient de débuter de Trajal Harrell, devant la porte d'un ancien bureau du rez-de-chaussée reconverti en salle de spectacle éphémère. On me saisit le bras avant de me parler. Il faut voir le visage méprisant de cet individu. Le ton est peu aimable. Je ne pense pas que je gênais. 

Puis, on [2] me pousse au niveau de l'arrière de l'épaule gauche, vers l'avant. Je me retourne et indique vivement que cela ne se fait pas. La mine de ce deuxième individu est patibulaire. Il ne parle pas ni ne s'excuse. Il s'agissait de me faire entrer plus vite dans la même salle. 

Dans la petite salle, je suis debout, derrière les gradins, derrière tout le monde. À gauche. Cela me convient. La vue me convient. Mais un troisième individu [3] me dit-ordonne de venir au centre, car on y voit mieux, dit-il. Pour ne pas gêner des spectateurs je suis obligé de m'installer au niveau du sol. Mais on n'y voit rien. 

Je décide de bouger de nouveau, à droite cette fois-ci, derrière tout le monde de nouveau. C'est sans compter sur un quatrième individu [4] qui me dit-ordonne de venir au centre, car on y voit mieux, dit-il. 

Je décide alors, librement cette fois-ci, de sortir de la salle, en claquant la porte. 

Je vais au premier étage. L'ambiance est paisible. Les deux femmes du stand du site de vente d'ouvrages de danse et de performance par internet, Books on the Move, me sourient. Le jeune homme chargé du vestiaire me sourit aussi. Au rez-de-chaussée tous les "responsables" faisaient une tête sinistre. 

Au loin, le deuxième individu et un responsable [5] me regardent en rigolant. 

Jamais depuis l'ouverture du Centre national de la danse en 2001, et sous ses deux précédentes directions, je n'ai eu à subir de tels comportements. Où est-on ? Un asile de fous ? De quoi s'occupent tous ces gens ? Et si on fichait la paix à la Presse (1) ? Pour toujours ? Est-ce trop demander ? 

Il serait bon que la nouvelle directrice du lieu resserre les boulons au plus vite. Car c'est très inquiétant pour l'avenir. Il y a là-dedans une très grande violence qu'il serait bon de contrôler. 

Je suis rapidement ressorti. En regagnant Paris par la Gare du nord, je respirais enfin. Dans la vaste salle des échanges qui relie les différentes lignes de métro, de RER et les trains en surface, dans le flux de mouvements de nombreuses personnes, je me disais qu'avec de tels comportements la danse contemporaine méritait bien sa position d'art minoritaire. Qu'elle le resterait toujours. La brutalité, l'arrogance et la détestation de l'autre ne sont pas des comportements dignes d'une République (et d'un établissement financé par des fonds publics). C'est la Monarchie. C'est la Cour. C'est la définition de la Fermeture.
Fabien Rivière

(1) Dans ce domaine, il y a peu d'espoirs à avoir. Le CND vient en effet de confier ses relations avec la Presse à une boîte privée extérieure, Myra (pour quel montant ?). Pourtant connu et reconnu, le critique et fondateur de la revue Mouvement Jean-Marc Adolphe a dû dans le passé affronter la violence d'un des fondateurs de cette agence, Yannick Dufour. Mouvement écrivait alors : 
Jean-Marc Adolphe, directeur de la publication de la revue Mouvement, assiste avec sa compagne, ses enfants et quelques amis, Carrière Boulbon, à la « générale » du spectacle d’Israel Galvan [dans le cadre du festival d'Avignon - In], après lui en avoir demandé l’autorisation, confirmée par la chargée de production d’Israel Galvan, Catherine Serdinet. Jean-Marc Adolphe ne filme ni ne prend de notes. Cependant, à l’issue des quelques séquences accordées par Israel Galvan aux photographes et télévisions, Yannick Dufour, employé au service de presse du Festival d’Avignon, monte dans les gradins, et s’adresse sur un ton véhément à Jean-Marc Adolphe, lui demandant de sortir sur le champ : « Vous êtes journaliste, vous n’avez pas le droit d’être ici ! » Jean-Marc Adolphe précise qu’il vient voir le spectacle le lendemain ; qu’il n’assiste pas à cette générale en tant que journaliste, mais en tant qu’ami personnel d’Israel Galvan, qui y a consenti. Yannick Dufour affirme alors : « Ici, ça n’est pas possible. Vous êtes journaliste ; il vous fallait demander une autorisation spéciale au service de presse du Festival d’Avignon. » Jean-Marc Adolphe répète qu’il n’assiste pas à cette générale en tant que journaliste et qu’il ne voit pas, dans ces conditions, la nécessité de demander une « autorisation spéciale ». Sur un ton de plus en plus véhément, Yannick Dufour demande à Jean-Marc Adolphe de « sortir ». Jean-Marc Adolphe refuse et prie Yannick Dufour de faire appel aux forces de sécurité s’il veut l’obliger à sortir. (publié le vendredi 17 juillet 2009)
Jean-Marc Adolphe n'a jamais reçu d'excuses.

[1] Responsable Communication.
[2] Responsable du Pôle Création, production et activités internationales.
[3] /
[4] /
[5] Directeur du Pôle Création, production et activités internationales.

Le Conseil d’État annule la nouvelle Convention d'assurance chômage

Façade du Conseil d'État

Le Conseil d’État annule l’arrêté ministériel rendant obligatoire la nouvelle convention d’assurance chômage, qui ne sera plus applicable à compter du 1er mars 2016.


L’essentiel :
Diverses associations et salariés ont attaqué l’arrêté du 25 juin 2014 du ministre du travail, de l’emploi et du dialogue social rendant obligatoire la convention du 14 mai 2014 relative à l’indemnisation du chômage.

Le Conseil d’État a estimé illégal le dispositif de « différé d’indemnisation ». Un tel dispositif est possible dans son principe, mais les modalités prévues par la convention pouvaient aboutir à priver certains salariés licenciés illégalement de toute indemnisation des préjudices autres que la perte de revenus liée au licenciement.

Pour garantir la continuité du système de l’assurance-chômage, le Conseil d’État a reporté  au 1er mars 2016 l’annulation de l’arrêté ministériel rendant obligatoire la nouvelle convention d’assurance chômage du 14 mai 2014, sauf en ce qui concerne la récupération des prestations versées à tort et des obligations déclaratives des assurées.