mercredi 16 décembre 2015

Suisse - Reconversion du danseur : trois portraits


On trouvera ci-dessus les beaux portraits de trois danseurs en reconversion, publiés en novembre dernier. On passera sur les effets visuels en ouverture et le piano en accompagnement sonore, inutiles. Ces reconversions sont rendues possibles grace à l'intervention de l'Association pour la reconversion des danseurs professionnels (RDP) qui œuvre en Suisse de façon unique et avec des moyens conséquents depuis 1993. 
Fabien Rivière
— Autres témoignages. ICI
— Revue de presse. ICI
— Association pour la reconversion des danseurs professionnels. www.dance-transition.ch

mardi 15 décembre 2015

Exceptionnel - William Karel, "François Mitterrand. Que reste-t-il de nos amours ?"



Visible jusqu'au mardi 22 décembre 2015 à 20h55. 
Puis disponible en VOD et DVD.

« Vingt ans après sa mort [le 8 janvier 1996 à 79 ans], que reste-t-il du premier président socialiste de la Ve République [1981 - 1995], figure romanesque aux multiples parts d’ombre ? Au fil de riches témoignages, William Karel signe un bilan critique des années Mitterrand. » 
En savoir +



Interview du réalisateur William Karel au sujet de son film

Le corps de Benjamin Pech, danseur étoile, 42 ans, bientôt à la retraite

Libération NEXT, 15 décembre 2015> ICI

EXTRAIT : 
Benjamin Pech est danseur étoile depuis le 22 septembre 2005, à l’issue d’une représentation conjointe de Giselle et de l’Arlésienne à Shanghai. Las, «j’ai une hanche d’un homme de 80 ans, m’a dit l’an dernier mon rhumatologue». Il lui faut tenir. Le 20 février prochain, un rideau tombera une dernière fois sur lui, à l’Opéra Garnier, 42 ans, c’est la règle absolue. Le danseur étoile arrête. La faute à une règle vieille de trois siècles qui rend la carrière d’une étoile filante. Il y a quelque temps encore, on établissait une différence entre garçons et filles: les femmes s’arrêtaient à 40 ans contre 45 ans pour les hommes. L’Opéra s’est mis à la parité et offre le même âge de retraite pour tous. Pech n’a pas hésité un instant: «Mon état d’esprit est au top, mais mon corps ? Il est fatigué, usé, abîmé surtout.» Pour Next, il détaille le cheminement avec son corps, fait d’exaltation et de compromis.

lundi 14 décembre 2015

DNSP : Vers la mise au pas de la danse hip-hop ?

(cf. Le Moovement contre le diplôme national supérieur professionnel (DNSP) de danseur hip hop (suite))

Grande question : doit-on ou non réglementer la danse hip-hop ? 

Certes, d'un côté, c'est une manière de reconnaître l'intérêt de cette forme de danse et de lui permettre d'être enseignée dans des écoles officielles. Mais c'est, peut-être, aussi, signer son arrêt de mort par la sclérose administrative.

Toute la force, tout l'intérêt de la Danse hip-hop (qui est devenue très technique) c'est sa spontanéité, l'impression qu'elle donne, aux pratiquants, d'être ouverte à tous...

Si, tout à coup, on instaure un programme, des règles contraignantes, ne va-t-on pas tarir cette extraordinaire vitalité ? Ne faut-il pas laisser ouverte cette fenêtre de liberté, cette bouffée d'oxygène dans un paysage chorégraphique "mondialisé", uniformisé ? 

Il faut que les institutions aident les Arts mais quand elles se mêlent de les codifier ou de les "encadrer", cela devient toujours une catastrophe !

Un projet à prendre avec des pincettes...
Germaine Bedler