Un peu, beaucoup, à la folie, pas du tout. Peu importe l'intensité de son amour pour le tango, on doit aller voir Ultimo tango du réalisateur né en Argentine German Kral, qui sort le 25 mai en France dans une quarantaine de salles, sous les auspices de Wim Wenders à qui l'on doit l'inoubliable Pina en 2011 consacré à Pina Bausch.
Juan Carlos Copes et María Nieves Rego
Ultimo tango est un documentaire, — avec un peu de reconstitution historique — qui va à la rencontre de deux danseurs de tango, véritables stars nationales en Argentine, que sont María Nieves Rego, 81 ans, et Juan Carlos Copes, 84 ans.
La passion est le fil rouge du film. Passion pour le tango d'abord, dont parle magnifiquement María Nieves Rego : « La première fois que j'ai dansé le tango, je l'ai senti monter de mes pieds vers mon corps, transpercer ma peau pour rejoindre mon sang et se déverser directement de mon sang vers mon cœur. Pour le danser, pas besoin d'acrobaties, il suffit de s'abandonner aux battements de son cœur. »
La passion est le fil rouge du film. Passion pour le tango d'abord, dont parle magnifiquement María Nieves Rego : « La première fois que j'ai dansé le tango, je l'ai senti monter de mes pieds vers mon corps, transpercer ma peau pour rejoindre mon sang et se déverser directement de mon sang vers mon cœur. Pour le danser, pas besoin d'acrobaties, il suffit de s'abandonner aux battements de son cœur. »
Passion amoureuse des deux partenaires, ensuite. Ils se rencontrent en 1948 à Buenos Aires, dans un club de tango, pour ne plus se quitter (professionnellement). Elle a 14 ans, lui, 17. Passion réciproque, puis contrariée, d'une femme. Juan Carlos Copes explique : « Elle [María Nieves Rego] croyait que je lui appartenais. En fait, c'est elle qui m'appartenait. » Le tout sur fond de culture machiste.
María Nieves Rego et Juan Carlos Copes
Le début est difficile. Mais ils vont réussir à transporter le tango des clubs aux théâtres, collaborant avec Astor Piazzolla, dépoussiérant cette forme expressive. Pour se produire finalement à Broadway, où ils triomphent. Ils vont ainsi marquer l'histoire d'un art pendant 50 ans.
À la fin du film, on se surprend à être triste de devoir les quitter.
À la fin du film, on se surprend à être triste de devoir les quitter.
Fabien Rivière
PS. N'oublions pas que la première semaine d'exploitation d'un film est cruciale pour décider s'il demeure ou disparaît des écrans.
Séances : Allocine
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