Just waking up? Just getting into the groove? Needing something to get you through that last hour in the office? Or dance to? Or hum along with? DJ Fitz takes over DB Radio this month and you are going to want to check it out!
samedi 2 avril 2016
jeudi 31 mars 2016
La Danse au Festival d'Avignon en 2016
Affiche de la 70° édition du Festival d'Avignon : selon Olivier Py, il ne s'agit pas d'un âne, mais bien d'un cheval, le cheval de Turin : en janvier 1889, à Turin, Italie, le philosophe allemand Friedrich Nietzsche s'oppose au comportement brutal d'un cocher flagellant son cheval qui refuse d'avancer. Nietzsche sanglote et enlace l'animal. Puis son logeur le reconduit à son domicile. Le philosophe y demeure prostré durant deux jours, avant de sombrer, au cours des onze dernières années de son existence, dans une crise de démence. Dessin et affiche d'Adel Abdessemed
Que penser de la programmation Danse de la prochaine édition, la 70°, du Festival d'Avignon, qui se déroule pendant 19 jours, du mercredi 6 au dimanche 24 juillet 2016 ? On peut être partagé.
Il est possible de regretter l'absence de quatre performers hors pair : les États-Uniennes Meredith Monk (la dernière invitation du Festival d'Avignon date d'il y a exactement vingt ans) et Simone Forti, l'Allemand Raimund Hoghe et le Français Yves-Noël Genod.
Cependant, dans cette programmation, on pressent des choses intéressantes, comme un discret chemin forestier, avec par exemple Ali Chahrour, de Beyrouth. Et il y aura, il faut l'espérer, de bonnes surprises. L'avenir demeure ouvert.
PS. N'ayons pas peur des chiffres : en tout, 51 spectacles sont présentés dont 26 relèvent du Théâtre (51 %), 7 de la Danse (13,7 %), 14 de l'Indiscipline (27,5 %) et 4 de la Musique (7,9%). Et deux expositions.
www.festival-avignon.com
Olivier Py posant devant l'affiche de la 70° édition, conférence de presse à l'Institut du monde arabe, Paris, 25 mars, Photo Christophe Raynaud de Lage - Festival d'Avignon
Que penser de la programmation Danse de la prochaine édition, la 70°, du Festival d'Avignon, qui se déroule pendant 19 jours, du mercredi 6 au dimanche 24 juillet 2016 ? On peut être partagé.
Officiellement, Sidi Larbi Cherkaoui et Damien Jalet occupent la Cour d'honneur du Palais des Papes et Marie Chouinard est « une immense chorégraphe » selon Olivier Py. Mais ils n'ont pas la puissance et le génie de créateurs comme Merce Cunningham, Pina Bausch, William Forsythe, Anne Teresa De Keersmaeker, Jan Fabre, Maguy Marin, Meg Stuart, Michael Clark, Boris Charmatz, Jérôme Bel ou Dominique Bagouet.
Excellent ouvrage d'entretiens paru en octobre 2015, site
Il est possible de regretter l'absence de quatre performers hors pair : les États-Uniennes Meredith Monk (la dernière invitation du Festival d'Avignon date d'il y a exactement vingt ans) et Simone Forti, l'Allemand Raimund Hoghe et le Français Yves-Noël Genod.
Cependant, dans cette programmation, on pressent des choses intéressantes, comme un discret chemin forestier, avec par exemple Ali Chahrour, de Beyrouth. Et il y aura, il faut l'espérer, de bonnes surprises. L'avenir demeure ouvert.
Fabien Rivière
PS. N'ayons pas peur des chiffres : en tout, 51 spectacles sont présentés dont 26 relèvent du Théâtre (51 %), 7 de la Danse (13,7 %), 14 de l'Indiscipline (27,5 %) et 4 de la Musique (7,9%). Et deux expositions.
— Pétition de soutien à l'École Supérieure d'Art d'Avignon. ICI
DANSE
Thierry Thieû Niang Au coeur création 20167-9, Chapelle des Pénitents blancs.
15-17, Studio de la Chartreuse de Villeneuve lez Avignon.
21-23, Collection Lambert.
Avec des adolescents; sur la chute. Musique Robin Pharo, texte de Linda Lê, scénographie Claude Lévêque, intervenante vocale auprès des enfants qui vont chanter des chants traditionnels a capella Camille.
Trajal Harrell (New York) Caen amour création 2016
9-12, Cloître des Célestins.
Au sujet du hoochie coochie, danse érotique de la fin du 19° siècle.
Ali Chahrour (Beyrouth) Fatmeh 2014
16-18, Cloître des Célestins.
Au sujet de la figure de Fatima
Ali Chahrour (Beyrouth) Leïla se meure 2015
21-23, Cloître des Célestins.
Au sujet d'une pleureuse professionnelle. Photo Marco Pinarelli
.
Marie Chouinard (Montréal) Soft virtuosity, still humid, on the edge 2015 - 50 mn.17-23, Cour du Lycée Saint-Joseph. Photo DR
Lisbeth Gruwez (Anvers) We're pretty fuckin' far from okay création 2016
18-24, Gymnase Paul Giéra.
Elle a travaillé avec Jan Fabre. Le sujet de la pièce : la peur.
Photo Joeri Thiry, STUK Louvain, Belgique Source
Sidi Larbi Cherkaoui et Damien Jalet (Anvers - Bruxelles) Babel 7.16 recréation 2016
20 - 23, Cour d'honneur du Palais des Papes
INDISCIPLINE
SUJETS À VIF
(avec la SACD, au Jardin de la Vierge du lycée Saint-Joseph)
PROGRAMME A 8 > 10 12 > 14, 11h
(avec la SACD, au Jardin de la Vierge du lycée Saint-Joseph)
PROGRAMME A 8 > 10 12 > 14, 11h
— Renaud Herbin (marionnettiste) et Célia Houdart (écrivain) La vie des formes
— Erwan Keravec (musique) et Mickaël Phelippeau (chorégraphe) Membre fantôme
PROGRAMME B 8 > 10 12 > 14, 18h
— Sophie Cattani (actrice) & Herman Diephuis (chorégraphe) Tâkasûtra
— Jonathan Capdevielle (performer) & Laetitia Dosch (performeuse) Les corvidés
PROGRAMME C 18 > 20 22 > 24, 11h
— Roser Montlló Guberna (danse) & Elsa Wolliaston (danse) Sisters
— Halory Goerger et Martin Palisse (jongleur*) Il est trop tôt pour un titre
— Halory Goerger et Martin Palisse (jongleur*) Il est trop tôt pour un titre
* Directeur depuis décembre 2013 du Sirque, pôle national des arts du cirque de Nexon en Limousin
PROGRAMME D 18 > 20 22 > 24, 18h
— Casey (rappeuse) et Kevin Jean (danseur et chorégraphe) Les promesses du magma
— Guilherme Garrido (danseur et chorégraphe) & Joëlle Léandre (musique) Cent titres
Halory Goerger, Capture d'écran Espaces Magnétiques
Elsa Wolliaston, Photo DR
Aurélien Bory espæce création 2016
Cirque - danse - littérature
15 - 23, Opéra Grand Avignon
THÉÂTRE (avec PRÉSENCE DE LA DANSE)
CHORÉGRAPHE Bernardo Montet (et non Loïc Touzé, comme indiqué par erreur par Olivier Py lors de la conférence de presse parisienne du Festival d'Avignon du 25 mars)
9 - 13, L'autre scène du Grand Avignon, Vedène
Pascal Quignard et Marie Vialle La Rive dans le noir. Une performance de ténèbres
8 - 14, Chartreuse de Villeneuve-lez-Avignon. création 2016
AU SUJET DE L'ABSENCE DE LA DANSEUSE ET CHORÉGRAPHE CARLOTTA IKEDA (1941-2014) Photo DR
Marie Vialle et Pascal Guignard
« Un jour on retombe dans son symptôme.Enfant je refusais de manger à la table familiale. Curieusement on m’autorisait à en user de la sorte, gentiment. On me mettait seul, dans une pièce, à manger dans le noir. On refermait la porte, je mangeais dans le noir total.Le mercredi 24 septembre 2014, en pleine nuit, au milieu de la nuit (entre le 24 et le 25, je dirais vers minuit et demi), Laurent Rieuf [régisseur] et Alain Mahé [musicien] m’ont appelé au téléphone : « Carlotta est morte ». Finie la tournée de butô qu’on faisait depuis trois ans [avec Médéa, création en novembre 2010, dossier (format pdf), Libération].J’ai voulu tout arrêter.Mais le noir m’a manqué.Je me suis inventé une « performance de ténèbres » où je cherche des ombres de ma vie dans le noir, où je joue les Ombres errantes de Couperin ou les différentes Chouettes de Messiaen sur un piano à queue noir, où des rapaces et des nocturnes me visitent dans l’obscurité totale de la scène, où, surtout, le vieux chamanisme reprend tous ses droits de danse, de chant, de lande, de sauvagerie, d’enfance.Marie Vialle sublime - avec qui je travaille depuis treize ans, qui a toujours rêvé être plus qu’une comédienne, plus qu’une violoncelliste, plus qu’une danseuse, plus qu’une cantatrice - se retrouve possédée à neuf reprises par des animaux et des fantômes. Je l’accompagne sur scène dans ses métamorphoses. »
Pascal Quignard
mercredi 30 mars 2016
Appel à rassemblements des Coordinations des Intermittents et Précaires
Le MEDEF et la CFDT se sont mis d’accord : les intermittents devront faire 185 millions d’euros d’économies par an pour la convention d’assurance chômage qui doit être signée avant juillet prochain. Et, à horizon 2020, c’est 400 millions d’euros d’économies par an qui est demandé [1], ce qui représente un quart des allocations actuellement versées !
Nous avons, tant bien que mal, essayé de repousser le pire depuis 13 ans, grâce à une forte mobilisation dans les moments critiques. Pour autant, la situation n’a jamais été aussi grave.
Ces économies demandées signent purement et simplement la fin de l’intermittence.
Nous appelons tous les concernés à se réunir partout en AG, pour s’informer et organiser la lutte par tous les moyens possibles, afin d’éviter une disparition programmée.
Votre présence est essentielle. Diffusez et parlez-en autour de vous !
Faisons la démonstration que nous sommes nombreux et que nous ne les laisserons pas faire...
PARIS - Lundi 4 AVRIL
19h : Théâtre National de la Colline
15 rue Malte-Brun 75020 - Métro Gambetta
AMIENS - Lundi 4 AVRIL
19h : Bourse du Travail (local cgt)
24 rue Frédéric Petit
DIJON - Mercredi 6 AVRIL
16h30 : CDN Dijon-Bourgogne
Théâtre du Parvis Saint-Jean
LIMOGES - Lundi 4 AVRIL
19h : Théâtre de l’Union, CDN de Limoges
20 rue des Coopérateurs
BORDEAUX - Mardi 5 AVRIL
19h : TNBDA, CDN de Bordeaux 3 place Pierre Renaudel
LYON – Lundi 4 AVRIL
Théâtre Nouvelle Génération - CDN
23 rue de Bourgogne
heure à déterminer
LILLE – Lundi 4 AVRIL
18h : Université Lille 1 - Sciences et Technologies
Cité Scientifique, 59650 Villeneuve-d’Ascq
AVIGNON – Mardi 5 AVRIL
19h : Théâtre des Carmes
6 Place des Carmes
NICE - Jeudi 31 MARS
11h : Théâtre National de Nice
Promenade des Arts
MONTPELLIER – Mardi 5 AVRIL
Lieu à déterminer
STRASBOURG - Lundi 4 AVRIL
Lieu à déterminer
Les lieux de rdv manquants et d’autres rendez-vous en région (Toulouse, Nancy, Caen...) suivront…
Site ressource : cip-idf.org
Syndeac. Culture: La décentralisation est en danger !
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Paris, le 30 mars 2016,
Le réseau des établissements subventionnés et des labels nationaux est fragilisé chaque jour par les baisses unilatérales des collectivités. Certaines villes ou communautés d’agglomération, de nombreux départements, bientôt certaines régions se désengagent des financements partenariaux. Dans les régions fusionnées, les DRAC [Directions Régionales des Affaires Culturelles] sont souvent désorganisées en même temps que les services des collectivités.
Les mesures nouvelles avancées cette année par le ministère de la Culture demeurent timides, les circulaires ne sont pas encore signées et leur mise en œuvre n’est toujours pas effective. Les aides aux équipes artistiques, aux résidences et aux émergences arrivent tard, dans un contexte d’affaiblissement majeur des compagnies.
De plus, le Premier ministre avait promis que la réserve de précaution de 8 % votée par le parlement ne s’appliquerait pas... C’est pourtant le cas dans certains DRAC et pas dans d’autres, dans une inégalité choquante de traitement et de continuité territoriale, qui participe à la désorganisation et à la paupérisation du secteur.
Aujourd’hui, les équilibres budgétaires difficiles depuis longtemps deviennent irréalistes si se poursuit cette tendance au retrait sur laquelle nous avons interpellé depuis plusieurs années. Les objectifs de politique publique, les engagements de création et de programmation, ou le maintien des ressources humaines sont en danger.
Les compagnies et les établissements qui sont les acteurs de la décentralisation artistique et culturelle et de la démocratisation sur tous les territoires sont au bord de l’asphyxie. A quoi servirait demain la Loi sur la liberté de création l’architecture et le patrimoine dans un pays qui aurait vidé de sens et de moyens les outils majeurs de sa politique publique artistique et culturelle ?
Il n’est plus possible d’attendre, c’est pourquoi :
• Nous demandons la levée immédiate de la réserve budgétaire de 8 % sur les crédits d’aide à la création et de démocratisation.
• Nous appelons à la vigilance sur les moyens des compagnies sur la base descirculaires en cours.
• Nous appelons à la protection républicaine des établissements de ladécentralisation fondés sur le partenariat des collectivités et de l’Etat.
Île-de-France : Lettre ouverte à Valérie Pécresse
Madame Valérie Pécresse
Présidente de la région Ile-de-France
Conseil régional Ile-de-France
33 Rue Barbet de Jouy
75007 Paris
Ile-de-France, le 29 mars 2016
Madame la Présidente,
Dans une tribune adressée le 8 juillet dernier au journal Libération et intitulée Pour un bouillonnement de Culture en Île-de-France [Ici], vous faisiez le constat des « saignées budgétaires » à l’œuvre dans le secteur culturel et affirmiez votre détermination, engagements budgétaires à l'appui, pour que la Région Île-de-France se porte « au secours de la création ».
Aujourd'hui, à quelques jours du vote du premier budget de votre mandature, la situation s'est encore dégradée pour les acteurs culturels franciliens. Départements en tête, les collectivités territoriales se désengagent massivement, les lieux et festivals sont contraints de réduire fortement leur activité, les compagnies et les équipes artistiques sont en péril. Avec pour conséquences une raréfaction criante de l'emploi et un développement de la précarité.
Les récentes annonces d'une augmentation de 6,7% du budget Culture en 2016 nous semblaient porter le poids symbolique de vos ambitions.
L'analyse de votre projet de budget 2016 donne une toute autre lecture :
Là où nous attendions, forts des engagements que vous avez pris pendant la campagne électorale, un soutien volontariste à la création et une progression des crédits d'intervention, nous constatons que la progression de votre budget repose essentiellement sur une hausse des soutiens à l'investissement et une diminution globale des moyens alloués aux dispositifs.
Le spectacle vivant, en perdant prés de 7% de ses crédits « d'aide à la création et à la diffusion » est particulièrement impacté. Des outils extrêmement précieux comme la permanence artistique, le soutien aux réseaux culturels, les aides aux arts de la rue et de la piste sont menacés. Les crédits d'intervention d'ARCADI, particulièrement utiles aux lieux et aux équipes artistiques dans ces temps de disette budgétaire, sont drastiquement réduits. Les fabriques d'art et de culture perdent près du quart de leur dotation ...
En impactant des projets de création ou d'action culturelle déjà largement engagés, ces restrictions s'accompagneront dès 2016 de profondes répercussions en terme d'emploi artistique, culturel et technique.
Si nous observons avec intérêt la création d'un fonds d'investissement pour la culture, celui-ci ne pourra pas répondre à la situation de « péril » que vous constatiez dans votre tribune. Notre secteur est en danger et ses emplois sont menacés. Il y a donc urgence à ce qu'aujourd'hui la Région le soutienne tout d'abord dans ses capacités de création, de diffusion et d'action sur les territoires.
Au nom des 200 structures franciliennes que nous représentons, nous vous demandons donc de donner à ce premier budget la valeur symbolique qui marquera votre mandature : faire de la culture et de la création le marqueur fort d'un pacte, territorial, républicain et civilisationnel pour Ile-de-France. Et nous appelons les élus régionaux à marquer par leur vote les engagements qui ont été les vôtres sur les politiques publiques de la Culture.
Nous vous remercions de l’attention que vous porterez à ce courrier et vous adressons nos salutations sincères,

Vincent Eches Jacques Frot Lorraine Villermaux
Délégué SYNDEAC Président du SYNAVI Présidente de PROFEDIM
Délégué SYNDEAC Président du SYNAVI Présidente de PROFEDIM
Ile-de-France Ile-de-France
A fragment of the ballet "Kontakthof", Pina Bausch, in Rainer Werner Fassbinder, "Theater in Trance", 1981
Rainer Werner Fassbinder (1945 - 1982).
mardi 29 mars 2016
Le département de Seine-et-Marne enlève 150.000 € à la Ferme du Buisson comme au Théâtre Sénart
Vue de la façade du bâtiment central de La Ferme du Buisson, à Noisiel
En février dernier le département de Seine-et-Marne, à l'est de Paris, a voté la suppression de 150.000 € à la subvention versée à la Ferme du Buisson et de même pour le Théâtre Sénart, qui sont tous les deux des Scènes nationales.
On apprend que « Lors du vote du budget, le mois dernier, la majorité Les Républicains (LR) du conseil départemental a choisi d’augmenter de 20 % les fonds dédiés au soutien à la filière agricole, qui ne fait pas partie de ses compétences obligatoires, et de réduire d’autant son budget consacré à la culture. »
C'est « un coup de poignard pour ces deux établissements », affirme Jean-Michel Puiffe, le directeur du Théâtre Sénart.
Patrick Septiers (LR), le vice-président du conseil départemental chargé de la Culture répond : « Le contexte financier a conduit le département à demander à tous les services de faire 5 à 10 % d’économies. Le Théâtre Sénart et la Ferme du Buisson ont chacun un budget de 4 à 5 M€ par an. 150.000 € de moins, cela représente 3 % de budget en moins. Je ne pense pas qu’une telle diminution soit de nature à mettre en péril leur fonctionnement ».
Culture : la Ferme du Buisson et le Théâtre Sénart obligés de réduire la voilure, Le Parisien, 17 mars 2016. ICI
C'est « un coup de poignard pour ces deux établissements », affirme Jean-Michel Puiffe, le directeur du Théâtre Sénart.
Patrick Septiers (LR), le vice-président du conseil départemental chargé de la Culture répond : « Le contexte financier a conduit le département à demander à tous les services de faire 5 à 10 % d’économies. Le Théâtre Sénart et la Ferme du Buisson ont chacun un budget de 4 à 5 M€ par an. 150.000 € de moins, cela représente 3 % de budget en moins. Je ne pense pas qu’une telle diminution soit de nature à mettre en péril leur fonctionnement ».
Fabien Rivière
LIRE Culture : la Ferme du Buisson et le Théâtre Sénart obligés de réduire la voilure, Le Parisien, 17 mars 2016. ICI
La mairie de Décines enlève 220.000 € au Toboggan
La salle de spectacles du Toboggan
La mairie Les Républicains de Décines, à l'est de Lyon, a voté fin janvier une baisse de 220.000 euros de la subvention allouée au centre culturel Le Toboggan, sur les 820.000 € attribués, soit une baisse de 27%. Inauguré en 1996, l'établissement regroupe plusieurs équipements : un théâtre de 664 places, un cinéma de 144 places, un espace d’exposition, une médiathèque et un hall doté d’un bar et d’une banque d’accueil.
Le lieu a été amené à réduire drastiquement sa programmation à l’heure de son 20° anniversaire, annulant certains spectacles, dont celui de la jeune compagnie créée en 2010 LE LAABO, — théâtre « alliant le mouvement et le jeu, en travaillant sous contrainte(s) », — qui a publié une lettre de protestation que nous reproduisons ci-dessous.
On signalera, comme en écho, l'inauguration le 9 janvier 2016 du grand stade de l'Olympique Lyonnais (OL) à Décines d'une capacité de 60.000 places et qui comprend le terrain et les tribunes, la boutique OL Store, un musée, des salles et salons, des restaurants et les bureaux du siège de l’Olympique Lyonnais.
Fabien Rivière
— Le Toboggan à Décines sur une pente glissante, Rue89Lyon, 29 février 2016. ICI
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Chères amies et chers amis, chers programmateurs,
Nous sommes consternés de vous annoncer que la représentation d’(EX) LIMEN, deuxième création du LAABO, qui devait avoir lieu le 2 mars prochain au Toboggan à Décines (69), est ANNULÉE.
À 15 jours de notre venue, nous avons appris que le Toboggan subit une baisse brutale du financement de la ville de Décines de - 25% de son budget annuel, soit 220.000 euros, et se voit contraint d’annuler des spectacles de sa programmation immédiate et à venir.
(EX) LIMEN sera le premier spectacle annulé d’une liste qui semble s’allonger de jour en jour !
Ainsi, malgré un contrat signé, le travail engagé par toute notre équipe (10 personnes) et celle du Toboggan, (EX) LIMEN est éliminé, mis au placard de la programmation ! C’est une bien triste ironie pour une création qui traite de la « placardisation au travail » !
Pour nous, jeune compagnie, cette annulation est dramatique.
La représentation inscrite dans le programme de la saison 2015/2016 du Toboggan nous offrait la possibilité d’une visibilité auprès du public et des professionnels de la Région Rhône-Alpes et était donc déterminante pour l’avenir de cette nouvelle création !
Notre colère ne se tourne pas vers la direction du Toboggan qui se trouve aujourd’hui dans une situation catastrophique.
Notre colère se tourne vers une municipalité qui n’a pas conscience des conséquences dramatiques qu’une baisse aussi imprévisible et importante de financement va entraîner sur le projet artistique et culturel mis en œuvre au Toboggan, sur son personnel, sur l’ensemble des compagnies professionnelles qui devaient être accueillies et sur son public.
Il semblerait que cette même municipalité préfère nous payer 75% du prix de vente (contrat oblige) plutôt que de nous voir présenter notre spectacle.
Notre colère vise sa conception d’un monde dans lequel l’équilibre et la sécurité s’obtiendraient en investissant prioritairement dans des caméras de vidéo surveillance (900.000 euros sont prévus au budget 2016 de la ville de Décines !)
Nous parlons, nous, d’ouverture aux autres, de partage et de curiosité. Et, pour autant nous parlons bien nous aussi par le mot « culture », de sécurité et d’équilibre.
Nous ne sommes, hélas, pas les seuls à subir de telles décisions municipales et nous le déplorons. Pour autant, comme tant d’autres, nous allons continuer à défendre notre projet artistique et au-delà, à défendre les valeurs qui nous semblent essentielles.
Alors, à toutes celles et ceux qui préfèrent le spectacle vivant aux caméras de vidéo surveillance, le lien social et l'échange à l'apologie de la peur de l'autre, à toutes celles et ceux qui préfèrent que l'argent public serve aux jeunes et moins jeunes à penser le monde qui les entoure, plutôt qu’à payer les croquettes des chiens de garde grâce aux économies réalisées sur l’annulation de spectacles, nous proposons et nous vous remercions de diffuser cette lettre d’information au plus grand nombre.
Quant à nous, nous gardons malgré tout l’espoir de venir jouer ce spectacle en Rhône-Alpes la saison prochaine !
A très bientôt,
Bien amicalement,
Anne Astolfe
et toute l’équipe du LAABO
En 2011, le danseur étoile Stéphane Bullion parle de la maladie qu'il a combattu
Stéphane Bullion, Photo James Bort cf. Livre de photos - Les Étoiles de James Bort
Film réalisé par Benjamin Millepied, série consacrée aux danseurs étoiles
Parler de sa maladie est une chose rare sinon rarissime, aussi bien dans le milieu de la danse classique que contemporaine. Peut-être son statut de danseur étoile le protège-t-il (relativement ?). En 2011, Stéphane Bullion a 31 ans quand il donne une longue et intense interview au site internet Oncovia, site dont l'objectif est : « Mieux vivre son cancer ». Le danseur a 23 ans lorsqu'il découvre qu'il est atteint d'un cancer des testicules. > LIRE
Stéphane Bullion est né en 1980. Il commence la danse en 1991 à l'âge de 11 ans, intègre l'École de danse de l'Opéra national de Paris en 1994 à 14 ans, entre dans le corps de Ballet de l'Opéra national de Paris à 17 ans, est nommé danseur étoile le 2 juin 2010 à 30 ans.
Fabien Rivière
lundi 28 mars 2016
Frank Willens about (untitled) (2000), by Tino Sehgal
Publié par Uovo. Performing Arts Festival, Milano, Italy, 19-23 mars 2014. ICI
— Présenté à la Ménagerie de Verre, Paris, du 31 mars au 2 avril 2016 (cf. Agenda - Lieu n°10).
dimanche 27 mars 2016
Pâques - Légion d'honneur pour Germaine Acogny
Insigne de Chevalier de la Légion d'honneur
Trois fois par an — le jour de l'An, à Pâques et le 14 juillet —, l'État distribue ses Légions d'honneur.
Du côté des civils — les militaires ont un autre régime — le "parcours" progresse ainsi : on débute en étant promu pour prendre rang au grade de chevalier, puis officier et commandeur; on est élevé aux dignités de grand'croix et de grand officier.
Cette promotion de Pâques pour les civils récompense 535 personnes, dont 433 chevaliers, 73 officiers et 22 commandeurs. Cinq d'entre elles sont nommées grands officiers et deux grand'croix. Les promotions civiles appliquent la parité homme-femme depuis 2007 (en savoir +).
Fabien Rivière
Ministère des affaires étrangères et du développement international
PROTOCOLE
Au grade d'officier
Germaine Acogny, Photo Association Jant-Bi
Mme Acogny (Germaine, Marie, Pentecôte), directrice d'un centre international de danses traditionnelles et contemporaines d'Afrique [École des sables, à Toubab Dialao (sud de Dakar), Facebook] (Sénégal). Chevalier du 21 juin 2006.