Les Ballets de Monte Carlo ont été créés en 1985. Ils sont sous la direction de Jean-Christophe Maillot depuis 1993. À l'occasion d'une soirée organisée pour fêter les trente ans de la compagnie et confiée à Jiří Kylián, un film créé par ce dernier pour la circonstance a été projeté le 28 avril dernier. Avec Bernice Coppieters, Étoile de la troupe pendant 23 ans, jusqu'en 2014, Jean-Christophe Maillot et le chien Oskar.
samedi 28 mai 2016
vendredi 27 mai 2016
Paris - Marc Le Glatin (avec Claire Dupont) nouveau directeur du Théâtre de la Cité internationale
Marc Le Glatin, Photo DR
Enfin ! Un nouveau directeur vient enfin d'être nommé à la direction du Théâtre de la cité internationale (TCI) à Paris, qui en était dépourvu depuis septembre 2014. Marc Le Glatin dirigeait précédemment le Théâtre de Chelles, commune située à 18 km à l'est de Paris dans le département de la Seine-et-Marne. Il sera secondé par Claire Dupont, directrice du bureau Les Productions Théâtrales.
Ils ne seront pas trop de deux pour remettre sur pied la structure qui se trouve sur le campus de la Cité internationale universitaire de Paris (CIUP). Un des défis est financier. Nous écrivions : « Le vendredi 23 octobre [2015], le Conseil d’Administration de la Cité internationale universitaire de Paris a finalement voté le maintien de sa participation financière en 2016 à 880.000 €, une baisse à 650.000 € en 2017 et 400.000 € à partir de 2018. » (Paris - Le théâtre de la cité internationale en péril ?). Presque aucun des 12.000 étudiants et chercheurs de 140 nationalités différentes qui travaillent sur le campus ne fréquente le Théâtre. L'un des enjeux sera de construire des liens avec eux, afin de retrouver la pleine confiance de la CIUP, et par contrecoup permettre un rétablissement des financements de cette dernière ? Le communiqué de presse de nomination précise : « Il [le directeur] développera également des liens privilégiés avec le territoire de la Cité internationale universitaire de Paris et avec ses résidents (...). »
Fabien Rivière
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Communiqué de presse
[logos de la Cité internationale universitaire de Paris, de la Mairie de Paris
et du Ministère de la Culture et de la Communication]
[logos de la Cité internationale universitaire de Paris, de la Mairie de Paris
et du Ministère de la Culture et de la Communication]
Paris, le 27 mai 2016
Marc Le Glatin nouveau directeur du Théâtre de la Cité internationale
Le jury, réuni pour le recrutement de la nouvelle direction du TCI, a retenu la candidature de Marc Le Glatin, qui sera accompagné dans cette direction par Claire Dupont. A la suite de l’appel à candidatures lancé au mois de janvier 2016, 5 candidatures avaient été présélectionnées pour proposer un nouveau projet pour le TCI. Le jury était composé de représentants de la Direction générale de la Création artistique et de la Direction régionale des affaires culturelles du ministère de la Culture et de la Communication, de la région Ile de France, de la Ville de Paris, de la chancellerie des universités de Paris et de la Fondation nationale de la Cité internationale universitaire de Paris.
Marc Le Glatin a proposé un projet qui, tout en poursuivant la mission du TCI en faveur de la création et de la diffusion, donne la priorité à la jeune création et à l’insertion professionnelle en articulant son projet avec des universités et des écoles supérieures d’art, notamment l’Ecole Supérieure d’Art Dramatique, école de théâtre du Pôle d’enseignement Supérieur Paris Boulogne Billancourt. Directeur du théâtre de Chelles, scène conventionnée, et professeur associé à l’université Paris 8, il souhaite que le TCI soit un creuset pour l’émergence et la jeune création. Le TCI accompagnera les jeunes artistes dans leur insertion professionnelle en leur donnant la possibilité d’approfondir leur formation et de réfléchir à leur propre création en étant en interaction permanente avec des artistes confirmés, de toutes nationalités, mais aussi avec des chercheurs et des universitaires. Avec Claire Dupont, maître de conférences à Paris 3 et fondatrice du bureau « Les Productions Théâtrales », Marc Le Glatin leur proposera d’être accompagnés dans leur structuration et leur production par un bureau de production, de forme coopérative, adossé au TCI et à de multiples coproducteurs. Il développera également des liens privilégiés avec le territoire de la Cité internationale universitaire de Paris et avec ses résidents ainsi qu’avec les quartiers alentours.
La consolidation du TCI
Dès sa nomination, le nouveau directeur du Théâtre préparera avec les partenaires du TCI et son personnel la mise en œuvre de son projet artistique et culturel ainsi que le transfert, au 1er septembre 2016, de l’activité du Théâtre de la Cité internationale à une association créée à cet effet. Il prendra alors la direction de cette association.
jeudi 26 mai 2016
Les comptes de l'Opéra de Paris se dégradent
Sylvain Fort, Forumopera.com, 25 mars 2016 :
Récemment, le DRH de l’Opéra de Paris a adressé aux collaborateurs de la maison une lettre expliquant qu’ils seraient privés de prime d’intéressement au titre de la saison 2014-2015. Motif : les objectifs financiers de la saison n’avaient pas été atteints. En cause, des recettes de billetterie en chute libre (-5m€ !), des « annulations de spectacle dues à des mouvements sociaux », et « l’impact des attentats sur les spectacles et les visites du Palais Garnier ». La capacité d’autofinancement prévue à 9,2 millions d’euros a ainsi péniblement atteint 5,9 millions. > SUITE
Google célèbre le danseur Frankie Manning
Google célèbre aujourd'hui par un gif animé Frankie Manning, danseur, pédagogue et chorégraphe états-unien, né le 26 mai 1914 et mort le 27 avril 2009. Il est considéré comme l'un des pères fondateurs du Lindy Hop, cette danse acrobatique. Le nom de cette danse de rue ferait référence à l'aviateur Charles Lindbergh, premier homme à avoir traversé l'Atlantique en avion entre le 20 et le 21 mai 1927. Les journaux titraient sur le fait que « Lindy » avait « sauté » (« hopped » en anglais) l'Atlantique.
mercredi 25 mai 2016
Brésil - Rio - Dancing for the Future : Tuany Nascimento
May 25, 2016
Dancing for the Future
One ballerina's mission to keep the girls and young women of Rio on their toes
In 2012 dancer Tuany Nascimento launched the Na Ponta dos Pés or “On Tip Toes” project, an open ballet class she teaches to over 40 students aged between four and fifteen.
“Nascimento's neighborhood is better known for gang associations than inspiring dance careers”
A dancer and gymnast from a young age, the Brazil native represented her country in competitions including the Gymnaestrada, the world’s largest gymnastics exhibition, but was never able to realize her full potential. Born in Alemão, a complex of favelas occupying the rolling hills of northern Rio de Janeiro, Nascimento's neighborhood is better known for violent outbursts and gang associations than inspiring dance careers. Her project seeks to change that.
São Paulo-based filmmaker André Lion and New York-based journalist Ayelet Vardi capture an intimate profile of the dancer cum teacher, where she discusses her vow to instil a sense of hope among the girls of Na Ponta dos Pés, and hopefully influence their futures for the better.
L'Amour admirable de Takao Kawaguchi pour le butoh de Kazuo Ohno
Vues du Bâtiment Dynastie qui accueille la performance de Takao Kawaguchi,
About Kazuo Ohno, Photos Fabien Rivière ©
Kazuo Ohno
À Bruxelles (Belgique), pendant le Kunstenfestivaldesarts, il faut aller au Bâtiment Dynastie (ou Palais de la Dynastie) pour voir le solo de Takao Kawaguchi, About Kazuo Ohno, étrangement sous-titré Reliving the Butoh Diva's Masterpieces (en fran-çais, Revivre les chefs-d'œuvre de la diva du butoh). Kazuo Ohno (1906 - 2010), un des fondateurs de cette danse des ténèbres, une diva ? On savait pour La Callas, et certains programmateurs, chorégraphes, journalistes et danseurs, mais là ... La performance se déroule dans cette construction de style stalinien grandiloquent (pléonasme) située sur le Mont des Arts où elle fut édifiée de 1955 à 1961. Depuis un certain temps elle est à l'abandon, ne ré-ouvrant que de façon ponctuelle. On gravit quelques marches, on passe de hautes et lourdes portes noires en bronze, pour immédiatement accéder à un hall sans âme, où le danseur a installé un désordre sans nom. Il est pieds nus, porte un T-Shirt gris et un short rouge, et fait par exemple rouler à côté de lui deux rollers, comme on promène son chien, une banane à la main. Il grimpe à un échafaudage, en redescend, se met nu, se rhabille rapidement, et ainsi de suite, dans une série d'actions brut de décoffrage. Il y a de l'enfant sauvage dans ce solide brun aux cheveux longs. Il se drape dans des sacs poubelle comme un grand tragédien, puis s'éloigne, monte un escalier, suivi par la petite troupe des spectateurs.
À l'étage, une salle a été aménagée pour l'occasion, fermée par des pendrillons noirs. Le public s'installe dans des gradins pouvant accueillir une centaine de personnes. Cela tient du loft, au sens d'un espace qui respire, de l'atelier du peintre, du vieux café en bois sympa et de la caverne de Platon.
La conscience du chorégraphe se structure, poursuivant son chemin dans l'interprétation d'extraits de pièces de Kazuo Ohno qu'il nous (re)donne à contempler, et dont on trouvera le détail à la fin de l'article.
La justesse des mouvements est impressionnante. Qui plus est des mouvements qui lavent le regard. Il ne s'agit pas d'hystérie ou de pathos névrotique.
Quelques personnes dans le public manifestent cependant une certaine fatigue sinon tension, et partent avant la fin. Sans doute des outils manquent-ils à certains pour arriver à saisir la proposition (permettre aux spectateurs de participer à une expérience corporelle butoh avant aurait été une bonne idée). On se retrouve sinon à trop réfléchir, à travers le fameux « Je cherche à comprendre » qui bloque la perception, alors qu'il faut d'abord lâcher prise, et percevoir par le corps.
Le monde du butoh s'organise entre deux pôles opposés : un pôle radical, au sens de l'origine latine du mot qui signifie « racine », et un pôle qui a perdu cette exigence, pour ne devenir qu'un butoh de surface, de pure consommation, design, à l'image de Sankai Juku le plus souvent.
La façon dont Takao Kawaguchi réactive les forces et les imaginaires d'un Kazuo Ohno et d'un Tatsumi Hijikata, d'un monde qu'on pensait définitivement disparu de la scène est saisissant. Il donne un fort appétit de se (re)plonger dans ce cosmos, microcosme et macrocosme, dont il demeure de nombreuses archives, que l'on trouve par exemple sur le site internet qu'a mis en place le Kazuo Ohno Dance Studio, l'espace de recherche fondé en 1949 à Tokyo.
La justesse des mouvements est impressionnante. Qui plus est des mouvements qui lavent le regard. Il ne s'agit pas d'hystérie ou de pathos névrotique.
Quelques personnes dans le public manifestent cependant une certaine fatigue sinon tension, et partent avant la fin. Sans doute des outils manquent-ils à certains pour arriver à saisir la proposition (permettre aux spectateurs de participer à une expérience corporelle butoh avant aurait été une bonne idée). On se retrouve sinon à trop réfléchir, à travers le fameux « Je cherche à comprendre » qui bloque la perception, alors qu'il faut d'abord lâcher prise, et percevoir par le corps.
Le monde du butoh s'organise entre deux pôles opposés : un pôle radical, au sens de l'origine latine du mot qui signifie « racine », et un pôle qui a perdu cette exigence, pour ne devenir qu'un butoh de surface, de pure consommation, design, à l'image de Sankai Juku le plus souvent.
La façon dont Takao Kawaguchi réactive les forces et les imaginaires d'un Kazuo Ohno et d'un Tatsumi Hijikata, d'un monde qu'on pensait définitivement disparu de la scène est saisissant. Il donne un fort appétit de se (re)plonger dans ce cosmos, microcosme et macrocosme, dont il demeure de nombreuses archives, que l'on trouve par exemple sur le site internet qu'a mis en place le Kazuo Ohno Dance Studio, l'espace de recherche fondé en 1949 à Tokyo.
Fabien Rivière
Site du chorégraphe : www.kawaguchitakao.com
About Kazuo Ohno. Reliving the Butoh Diva's Masterpieces, de Takao Kawaguchi, Bâtiment Dynastie [ou Palais de la Dynastie], du 14 au 19 mai 2016, Bruxelles, Belgique. Site
Extraits présentés :
— The Portrait of Mr. O (1969, un film de Chiaki Nagano) [s'inscrit dans une trilogie nommée The Trilogy of Mr O, qui comprend aussi Mandala of Mr O (1971) et Mr O's Book of the Dead (1973)]
— La Argentina Sho (Admiring La Argentina) (1977, Tokyo) : scènes de Death and Rebirth [Mort et renaissance], Daily Bread [Pain quotidien], The Marriage of Heaven and Earth [Le mariage du ciel et de la terre] et Tangos.
— My Mother (1981, Tokyo) : scènes de Embryo's Dream, Dream of Love, et la scène de deux tangos et le piano de Frédéric Chopin.
— The Dead Sea, Viennese Waltz, Ghost (1985, Genève) : scènes de The Gypsy Baron's March [La marche du baron tzigane] et The Episode of the Creation of Heaven and Earth.
Le Palais de la Dynastie, Bruxelles, profils droit et gauche, et porte d'entrée,
Photos Fabien Rivière ©
Photos Fabien Rivière ©
mardi 24 mai 2016
Cinéma - "Ultimo Tango", c'est beau
Un peu, beaucoup, à la folie, pas du tout. Peu importe l'intensité de son amour pour le tango, on doit aller voir Ultimo tango du réalisateur né en Argentine German Kral, qui sort le 25 mai en France dans une quarantaine de salles, sous les auspices de Wim Wenders à qui l'on doit l'inoubliable Pina en 2011 consacré à Pina Bausch.
Juan Carlos Copes et María Nieves Rego
Ultimo tango est un documentaire, — avec un peu de reconstitution historique — qui va à la rencontre de deux danseurs de tango, véritables stars nationales en Argentine, que sont María Nieves Rego, 81 ans, et Juan Carlos Copes, 84 ans.
La passion est le fil rouge du film. Passion pour le tango d'abord, dont parle magnifiquement María Nieves Rego : « La première fois que j'ai dansé le tango, je l'ai senti monter de mes pieds vers mon corps, transpercer ma peau pour rejoindre mon sang et se déverser directement de mon sang vers mon cœur. Pour le danser, pas besoin d'acrobaties, il suffit de s'abandonner aux battements de son cœur. »
La passion est le fil rouge du film. Passion pour le tango d'abord, dont parle magnifiquement María Nieves Rego : « La première fois que j'ai dansé le tango, je l'ai senti monter de mes pieds vers mon corps, transpercer ma peau pour rejoindre mon sang et se déverser directement de mon sang vers mon cœur. Pour le danser, pas besoin d'acrobaties, il suffit de s'abandonner aux battements de son cœur. »
Passion amoureuse des deux partenaires, ensuite. Ils se rencontrent en 1948 à Buenos Aires, dans un club de tango, pour ne plus se quitter (professionnellement). Elle a 14 ans, lui, 17. Passion réciproque, puis contrariée, d'une femme. Juan Carlos Copes explique : « Elle [María Nieves Rego] croyait que je lui appartenais. En fait, c'est elle qui m'appartenait. » Le tout sur fond de culture machiste.
María Nieves Rego et Juan Carlos Copes
Le début est difficile. Mais ils vont réussir à transporter le tango des clubs aux théâtres, collaborant avec Astor Piazzolla, dépoussiérant cette forme expressive. Pour se produire finalement à Broadway, où ils triomphent. Ils vont ainsi marquer l'histoire d'un art pendant 50 ans.
À la fin du film, on se surprend à être triste de devoir les quitter.
À la fin du film, on se surprend à être triste de devoir les quitter.
Fabien Rivière
PS. N'oublions pas que la première semaine d'exploitation d'un film est cruciale pour décider s'il demeure ou disparaît des écrans.
Séances : Allocine
lundi 23 mai 2016
Au Berkeley Art Museum : Right Side Down
May 3, 2016
Right Side Down
Hard lines and harder shapes in a mind-bending brutalist dance off
Right Side Down
Hard lines and harder shapes in a mind-bending brutalist dance off
Shot at the Berkeley Art Museum as part of their experimental exhibition platform The Possible, Sam Fleischner’s Right Side Down captures dancers [i Dummy and Asia Wong] in a brutalist concrete labyrinth.
Offre emploi - Direction du CDC Les Hivernales
Après la violente crise qui a secoué le Centre de Développement Chorégraphique (CDC) Les Hivernales en Avignon en décembre dernier, avec le licenciement surprise assorti d'une mise à pied de son directeur (1), on pouvait se demander ce qu'allait devenir la structure. L'appel à candidature publié le 11 mai pour la direction du lieu avec une entrée en fonction prévue le 1er octobre 2016 constitue une réponse a priori rassurante. La 38° édition du Festival Les Hivernales s'est déroulée normalement en février dernier. L'été danse au CDC #5 est prévu du 10 au 20 juillet 2016.
Fabien Rivière
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Offre emploi
Directeur (h / f)
Nom de la structure : CDC Les Hivernales — Avignon
Présentation de la structure :
Appartenant au réseau des 12 Centres de Développement Chorégraphique, le CDC Les Hivernales / Avignon – Vaucluse – Provence-Alpes-Côte d'Azur est un opérateur artistique et culturel qui rayonne au plan local, national et international.
Fonctionnement : Le CDC est subventionné par le ministère de la Culture et de la Communication, la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, le département de Vaucluse et la ville d'Avignon. Le budget total de la structure pour l'année 2015 est de 900 000 euros. Le CDC emploie 6 salariés permanents. Il dispose d'un immeuble composé de bureaux et d'un théâtre équipé pouvant accueillir du public et qui est également un lieu d'accueil pour les compagnies en résidence.
Missions :
Le poste de direction est ouvert à tout candidat(e) hors artiste en activité répondant aux exigences du cahier des charges des CDC lequel rappelle, conformément à la circulaire du 31 août 2010 sur les labels, les missions du CDC :
1) Soutien à la création, à la diffusion et à la mise en réseau
— Le CDC favorise, la présence de la danse dans la diversité de ses formes sur son territoire d'implantation en encourageant le dialogue avec les autres disciplines artistiques ;
— Il soutient la présence d'artistes en résidence de création et de recherche ;
— Il soutient la présence, l'expérimentation de nouvelles écritures chorégraphiques ;
— Il travaille au repérage et à l’émergence des artistes chorégraphiques.
— Le CDC impulse une offre de spectacles en proposant des programmations régulières ou des festivals pour présenter des oeuvres de danse, en partenariat avec les établissements culturels de proximité et en proposant une variété de langages chorégraphiques et d’esthétiques ;
— Le CDC développe au sein même de son réseau des actions collectives en faveur de l’accompagnement d’artistes, de la création et de la diffusion chorégraphique ;
— Il s’inscrit dans des dynamiques locales aussi bien que dans des réseaux nationaux et internationaux pour favoriser le développement des projets chorégraphiques qu’il soutient.
2) Relations avec les publics / action culturelle et éducative
— Le CDC participe à la diffusion de la culture chorégraphique, en mettant en oeuvre des programmes d’éducation artistique dans le domaine de la danse à destination de l’ensemble des publics, en encourageant la rencontre des pratiques amateurs avec les chorégraphes et danseurs professionnels ;
— Le CDC constitue un centre de ressources dans le domaine de la danse, par la valorisation de son fonds documentaire ainsi que par la production de nouvelles ressources, utilisant notamment les outils numériques.
3) Formation
Le CDC développe des mesures d’accompagnement à la structuration professionnelle du secteur chorégraphique ;
Il met en place des offres de formation continue en direction des danseurs et soutient l’insertion professionnelle des jeunes artistes chorégraphiques.
Qualités requises :
— Une expérience professionnelle dans le domaine de la danse
— Une très bonne connaissance des courants chorégraphiques et de l'histoire de la danse
— Une bonne connaissance des réseaux et des acteurs de la danse au plan national et international
— Une expérience en matière d'encadrement et de management d'équipe et une formation RSE
— Une formation et une grande rigueur de gestion
— Une expérience en matière de montage et de développement de projets sur le plan artistique et budgétaire
— Une sensibilité aux enjeux du développement des territoires et du développement des publics, avec une attention particulière envers les jeunes publics
— Une capacité à établir des partenariats de projets réguliers et dynamiques
— Une capacité à entretenir et développer des partenariats avec les scènes avignonnaises : Festival d'Avignon, l'ISTS, la Collection Lambert et les collectivités territoriales
— Une capacité à travailler en collaboration avec l'équipe dirigeante de l'association.
Conditions et rémunérations :
Modalités de recrutement :
Les candidat-e-s sont invité-e-s à faire parvenir leur candidature au plus tard le vendredi 17 juin 2016 à 19h.
Elle comprendra : Une lettre de motivation manuscrite indiquant les axes majeurs du projet artistique et culturel envisagé ; Un curriculum vitae détaillé.
Les candidat-e-s qui seront pré-sélectionné-e-s en seront informé-e-s le vendredi 1er juillet 2016 et se verront remettre le Cahier des missions et des charges des CDC, ainsi qu'un dossier complet sur la base duquel ils-elles devront rédiger un projet détaillé et une projection budgétaire de la mise en oeuvre complète du projet pour les trois premières années.
Les candidat-e-s devront remettre leur dossier complet au plus tard le vendredi 2 septembre 2016 à 19h.
Après examen des dossiers, les candidat-e-s sélectionné-e-s seront reçu-e-s par le jury entre le 19 et le 30 septembre 2016.
Les candidatures sont à faire parvenir par courriel : recrutement.hivernales@orange.fr et par courrier postal, sous la référence "Recrutement CDC" à :
Monsieur le Président du CDC – Les Hivernales, 18 rue Guillaume Puy – 84000 AVIGNON
Aucune candidature parvenue au-delà de la date limite ne sera acceptée.
Merci de contacter : CDC Les Hivernales
Adresse de la structure : 18, rue Guillaume Puy
Code postal : 84000
Ville : Avignon
Email : recrutement.hivernales@orange.fr
Site web de la structure : http://www.hivernales-avignon.com/
Poste à pourvoir le : 01-10-2016
Date butoir : 17-06-2016
Catégorie : Direction
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