lundi 27 août 2018

Le syndicat SFA dénonce « les conditions indignes » d'une audition au CentQuatre

Vue de la fin de la première journée de l'audition contestée au CentQuatre, Paris. 

Le SFA (Syndicat Français des Artistes-interprètes) a publié le 26 juillet une Lettre ouverte pour soutenir la Lettre ouverte des danseuses et danseurs « Nous avons des prénoms », publiée le 2 juillet, qui dénonçait une audition qui s'est mal passée selon eux, et qui s'est déroulée au CentQuatre (Paris) le 15 juin 2018, simultanément pour quatre chorégraphes (Emilio Calcagno, Kaori Ito, Anthony Egea et Kettly Noël), sous la direction du premier. 

Les danseurs écrivaient notamment : 
Votre comportement, lors de cette audition, n’est pas en adéquation avec la responsabilité et la mission de votre compagnie. Votre audition a été la fois de trop. Nous ne voulons plus que cela se reproduise.
Le SFA publie donc une « Lettre ouverte à l'attention du directeur artistique de la compagnie Eco et du directeur général de l'établissement le CentQuatre Paris » (ICI). La compagnie Eco est dirigée par Emilio Calcagno et le CentQuatre par José Manuel Gonçalvès. Le SFA « se révolte » et met en cause « les conditions indignes » de la situation. Plus généralement il s'agit « de dénoncer les mauvaises conditions dans lesquelles un trop grand nombre d'auditions se déroule ». Il affirme : « Les auditions ont leur lot de frustrations, mais rien ne justifie qu'elles puissent être le lieu de propos méprisants voire avilissants en direction de ceux qui servent les œuvres face au public ». La mobilisation collective de danseurs est un fait extra-ordinaire. Elle est ponctuelle. Comment faire pour qu'elle ait une efficacité dans la durée ? Comment la poursuivre dans le futur ? Doivent-ils s'organiser collectivement ? De quelle façon (groupe de travail, nouvelle organisation pérenne) ? Doivent-Ils se syndiquer ?
Fabien Rivière 

2 commentaires:

  1. C'est dommage que ni la lettre , ni la lettre qui soutient la lettre, ni cet article explique en détail de quoi il s'agissait. Je suis dans ce métier depuis longtemps et je n'ai rien compris à la lettre. Aussi bizarres ou violentes certaines auditions peuvent être, personne est obligé à y aller, à y rester, à travailler pour des compagnies dont il n'aime pas l'approche. Après, si des abus ont eu lieu, qui sont contre la loi, c'est à la police intervenir. Je ne vois vraiment pas pourquoi le Syndicat se mêlerai, ni pourquoi on accuse le 104, qui ne peut certainement pas CONTROLER à l'avance de quoi il s'agira pendant une audition d'une compagnie à laquelle le 104 prete un studio......

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