mercredi 29 août 2018
Quand les danseurs auditionnent : «A Chorus Line», 1985
Publié en écho à l'article Le syndicat SFA dénonce « les conditions indignes » d'une audition au CentQuatre
lundi 27 août 2018
Jim Shaw, Nose sculpture wall sconce (Wasp II)
Le syndicat SFA dénonce « les conditions indignes » d'une audition au CentQuatre
Vue de la fin de la première journée de l'audition contestée au CentQuatre, Paris. |
Le SFA (Syndicat Français des Artistes-interprètes) a publié le 26 juillet une Lettre ouverte pour soutenir la Lettre ouverte des danseuses et danseurs « Nous avons des prénoms », publiée le 2 juillet, qui dénonçait une audition qui s'est mal passée selon eux, et qui s'est déroulée au CentQuatre (Paris) le 15 juin 2018, simultanément pour quatre chorégraphes (Emilio Calcagno, Kaori Ito, Anthony Egea et Kettly Noël), sous la direction du premier.
Les danseurs écrivaient notamment :
Les danseurs écrivaient notamment :
Votre comportement, lors de cette audition, n’est pas en adéquation avec la responsabilité et la mission de votre compagnie. Votre audition a été la fois de trop. Nous ne voulons plus que cela se reproduise.
Le SFA publie donc une « Lettre ouverte à l'attention du directeur artistique de la compagnie Eco et du directeur général de l'établissement le CentQuatre Paris » (ICI). La compagnie Eco est dirigée par Emilio Calcagno et le CentQuatre par José Manuel Gonçalvès. Le SFA « se révolte » et met en cause « les conditions indignes » de la situation. Plus généralement il s'agit « de dénoncer les mauvaises conditions dans lesquelles un trop grand nombre d'auditions se déroule ». Il affirme : « Les auditions ont leur lot de frustrations, mais rien ne justifie qu'elles puissent être le lieu de propos méprisants voire avilissants en direction de ceux qui servent les œuvres face au public ». La mobilisation collective de danseurs est un fait extra-ordinaire. Elle est ponctuelle. Comment faire pour qu'elle ait une efficacité dans la durée ? Comment la poursuivre dans le futur ? Doivent-ils s'organiser collectivement ? De quelle façon (groupe de travail, nouvelle organisation pérenne) ? Doivent-Ils se syndiquer ?
Fabien Rivière